Vendredi 26 juin 2020 Adoménil - Verbier
Après un petit-déjeuner qui eût pu rassasier les plus goinfres d’entre nous pour la journée, et les moins morphales pour la semaine, nous primes la route vers 9.30 heures lorsque l’orage eût pris fin. Nos montures détrempées nous attendaient impatiamment et nous dûmes les bouchonner correctement avant de les élancer.
La première partie de la route fût assez quelconque hormis quelque boucle superflue et quelque explication superfétatoire. Lorsque Papa Gnou convint que son GPS était autant en ballon que lui, il se résolut à passer le lead à Milougnou, espérant que Tomtom vaille mieux que Garmin. L’itinéraire se pousuivit sans détour ni intérêt. Papa Gnou reprit la tête de la colonne, prétendant que son Garmin était sorti de sa catalepsie. Les routes droites, étroites et bondées déroulaient leurs rubans d’asphalte sans que nous puissions y prendre un quelconque plaisir. Il était évident que ce jour ne resterait ni dans les mémoires ni dans les annales. La seule halte dans une brasserie de Baume-les-dames ou nous parvînmes péniblement à déglutir une salade fût le temps fort de la journée. Quelques Meli fort appréciés permirent aux plus enveloppés d’entre nous de retendre la peau flétrie de leurs flancs faméliques au cours de l’après-midi.
Arrivés au poste-frontière de Vallorbe, Charmingnou acheta force vignettes autoroutières au planton féderal. Papagnou avait prévenu: je ne veux pas de vignette. Il prit la file de gauche feignant de ne pas nous connaitre pour ne pas débourser la somme escroquante de 40 francs qu’il avait attribuée à des projets plus ambitieux et surtout plus plaisants. S’était-il agi de chevaux fiscaux qu’il aurait volontiers délié la bourse. Pour une vignette fiscale il n’en était pas question!
Les pandores et les gabelous ayant disparu dans nos rétroviseurs, Papa Gnou rejoigna le peloton.
La fin du trajet fût plus rapide mais aussi ennuyeuse avec une pléthore de vacanciers aussi déconfinés et déchainés que disciplinés au point qu’il était impossible de se faire épingler par un radar - même de face - á une vitesse correctionnelle. Penaud, notre leader admit qu’il avait inverti les itinéraires de sa navigation laissant les lacets de cols et les sublimes dénivelés aux motards moins étourdis.
Nous arrivâmes fourbus á la fouine et au bourdon et dinâmes chez Al Capone d’un délicieux steak d’Angus.
La première partie de la route fût assez quelconque hormis quelque boucle superflue et quelque explication superfétatoire. Lorsque Papa Gnou convint que son GPS était autant en ballon que lui, il se résolut à passer le lead à Milougnou, espérant que Tomtom vaille mieux que Garmin. L’itinéraire se pousuivit sans détour ni intérêt. Papa Gnou reprit la tête de la colonne, prétendant que son Garmin était sorti de sa catalepsie. Les routes droites, étroites et bondées déroulaient leurs rubans d’asphalte sans que nous puissions y prendre un quelconque plaisir. Il était évident que ce jour ne resterait ni dans les mémoires ni dans les annales. La seule halte dans une brasserie de Baume-les-dames ou nous parvînmes péniblement à déglutir une salade fût le temps fort de la journée. Quelques Meli fort appréciés permirent aux plus enveloppés d’entre nous de retendre la peau flétrie de leurs flancs faméliques au cours de l’après-midi.
Arrivés au poste-frontière de Vallorbe, Charmingnou acheta force vignettes autoroutières au planton féderal. Papagnou avait prévenu: je ne veux pas de vignette. Il prit la file de gauche feignant de ne pas nous connaitre pour ne pas débourser la somme escroquante de 40 francs qu’il avait attribuée à des projets plus ambitieux et surtout plus plaisants. S’était-il agi de chevaux fiscaux qu’il aurait volontiers délié la bourse. Pour une vignette fiscale il n’en était pas question!
Les pandores et les gabelous ayant disparu dans nos rétroviseurs, Papa Gnou rejoigna le peloton.
La fin du trajet fût plus rapide mais aussi ennuyeuse avec une pléthore de vacanciers aussi déconfinés et déchainés que disciplinés au point qu’il était impossible de se faire épingler par un radar - même de face - á une vitesse correctionnelle. Penaud, notre leader admit qu’il avait inverti les itinéraires de sa navigation laissant les lacets de cols et les sublimes dénivelés aux motards moins étourdis.
Nous arrivâmes fourbus á la fouine et au bourdon et dinâmes chez Al Capone d’un délicieux steak d’Angus.