Vendredi 24 juin 2022 - Laugar - Siglufjördur
Nos mécaniques trempées témoignaient d’une nocturne ondée qui présageait un taux élevé d’humidité pour la journée. Nous quittâmes l’ancien pensionnat de Laugar, décidés à en découdre avec les éléments.
Nos impressions furent vite confirmées: nous faisions face à une piste grasse et glissante. 12 fesses se serrèrent pour garder 6 trajectoires rectilignes. Nous arrivâmes au fjord suivant, maculés de boue jusqu’aux phares. Le temps restait obstinément venteux quoique moins pluvieux. Nous étions à présent habitués au claques de vent, en passant sur un pont, un croisant un camion ou en escaladant un sommet. Nous arrivâmes congelés par la température à peine positive à l’hôtel Laugarbakki perdu dans la steppe. Un andalou fort aimable nous servit des boissons brûlantes sur lesquelles nous pûmes réchauffer nos doigts endoloris. La route 1 obliquant à droite à Blönduos nous empruntâmes la 744 et quittâmes le fjord Hunafjördur en escaladant les steppes herbagées en direction du fjord Skagafjördur. Nous descendîmes ensuite vers le port de Saudarkrokur où nous pûmes admirer une fresque urbaine d’inspiration magritienne sur la façade d’un crevettier local et fîmes halte au Hard Work Café pour notre pause du mezzogiorno. . |
eA notre sortie le soleil fit une timide apparition et le vent mit son souffle en sourdine.
La route devint fantasmagorique: ces paysages du bout du monde éclairés par l’astre bienfaiteur semblaient venir d’une autre planète de son système.
Notre chef bien-aimé avait mit la petite ville de Hofsos dans son viseur car elle est équipée d’une piscine chauffée par géothermie tellurique.
Lorsqu’il put admirer le rectangle bleu bordant le fjord, il poussa un cri de joie et sortit peignoir et costume de bain de ses fontes pour s’aller baigner dans l’eau douce.
Seuls Finougnou et Petit Gnou ne trouvèrent pas la halte à leur goût. Les archimèdes se débrouillerait sans eux.
La pataugeoire était emplie de cétacées surprotéinées qui poussaient le débordement de la piscine à son paroxysme. Nous reprîmes la route pour notre dernier segment de voyage qui nous mènerait à la fameuse ville de Siglufjördur dans le fjord éponyme.
Jadis capitale du hareng, de la saumure, de la farine et de l’huile de poisson ce port est devenu un lieu de villégiature et de ski aux confins du cercle polaire.
Nous posâmes nos sacs à l’hôtel Siglo, construit sur les lieux mêmes de l’usine de transformation du poisson.
La route devint fantasmagorique: ces paysages du bout du monde éclairés par l’astre bienfaiteur semblaient venir d’une autre planète de son système.
Notre chef bien-aimé avait mit la petite ville de Hofsos dans son viseur car elle est équipée d’une piscine chauffée par géothermie tellurique.
Lorsqu’il put admirer le rectangle bleu bordant le fjord, il poussa un cri de joie et sortit peignoir et costume de bain de ses fontes pour s’aller baigner dans l’eau douce.
Seuls Finougnou et Petit Gnou ne trouvèrent pas la halte à leur goût. Les archimèdes se débrouillerait sans eux.
La pataugeoire était emplie de cétacées surprotéinées qui poussaient le débordement de la piscine à son paroxysme. Nous reprîmes la route pour notre dernier segment de voyage qui nous mènerait à la fameuse ville de Siglufjördur dans le fjord éponyme.
Jadis capitale du hareng, de la saumure, de la farine et de l’huile de poisson ce port est devenu un lieu de villégiature et de ski aux confins du cercle polaire.
Nous posâmes nos sacs à l’hôtel Siglo, construit sur les lieux mêmes de l’usine de transformation du poisson.