Lundi 11 mai 2015
Le douxième jour du mois de mai de l’an de grâce deux mille quinze ne fût point faste pour les gnous. Au point du jour, le soleil était beaucoup moins généreux de ses rayons et une fois le petit- déjeuner avalé, deux gnous réalisèrent un peu tard que leurs sabots en excellente condition la veille avaient fondu durant la nuit.
Leur relief ne permettait aucunement d’envisager encore 1.500 Km de virolos sans se retrouver sur la toile. Nous demandâmes à la réception de téléphoner à un gommista de la région qui pourrait changer leur caoutchouc et nous rendîmes de toute urgence à l’adresse indiquée. Hélàs, le bon vieux temps oú les monteurs de pneus avaient du stock est bien révolu et personne ne pouvait proposer un servive rapide et efficace. Tout au plus recommandèrent ils aux étourdis de se rendre à Belluno ou un gossite en pneus pourrait fournir les précieuses rechanges et les monter.
La mort dans l’âme, les gnous durent se résoudre à se séparer, Milougnou et Charmingnou orientant leurs roues sur Belluno, les autres décidant de s’attaquer au programme prévu pour la journée.
Les vierges sages qui, ne sachant ni le jour ni l’heure, avaient rempli leurs lampes à huile avant le départ, n’entendirent plus parler des vierges folles en quête de gomme fraîche.
Les sages prirent le chemin de la prochaine auberge : « Jaegerhaus agriturismo » une ferme avec une dizaine de chambres dans la banlieue de Cortina. Après avoir rempli les formalités d’usage, ils s’élancèrent vers le nord, pour une boucle de 200 km environ. Après quelques tours de roue, ils furent forcés à l’arrêt par la policia locale (la seule qui n’ait encore perturbé nos tribulations) pour
un nouveau contrôle de routine. Papa Gnou présentât « gli documenti » espérant une issue heureuse et rapide. Mc Gnou vint à la rescousse avec quelques compliments à deux balles qui firent suffisamment impression pour que nous puissions rapidement reprendre notre voyage. Lorsque nous sortîmes de la succession de villages, nous nous retrouvâmes à nouveau dans cette nature généreuse et luxuriante qui nous enchantât depuis notre arrivée.
Les montées et les descentes se succédaient, et nous ne fîmes une pose que pour déguster quelques spécialités locales servies par un vieillard très soucieux de son look et amoureux de l’opéra.
Après l’incontournable sieste agrémentée par les tours pendables de Finougnou, nous repartîmes à la recherche de paysages plus merveilleux encore.
Arrivés en altitude nous tombâmes face à un lac qui nous donna l’impression d’être arrivés à Banff dans l’Alberta. Le lac et l’hôtel semblaient être une copie conforme de Lake Louise.
Nous y prîmes un thé ou Papa Gnou toléra que nous laissions un pourboire de 0,50 € ce qui mérite d’être acté dans nos annales.
Nous rentrâmes ensuite à Cortina ou Papa Gnou avait été fort impressionné par une vache qui cherchait agressivement son veau qui avait été vendu la veille. Dans sa quête elle avait même encorné la voiture de notre hôte, ce qui avait fait craindre le pire pour la S1000RR de notre chef.
Il avait exigé que l’on mette un espace sécurisé à notre disposition pour que la vache folle ne puisse mettre sa fine mécanique à mal.
Compréhensif, le fermier nous indiqua un garage tranquille ou nos motos pourraient passer la nuit à l’abri des cornes de la mère exemplaire.
Après de nombreux appels en absence et moult sms, nous vîmes enfin rentrer nos comparses
avec leurs gommes flambant neuves, enchantés de pouvoir à nouveau attaquer les virages sans arrière-pensée.
Finalement, nous prîmes ensemble un taxi pour aller apprécier la cuisine de Cortina.
Leur relief ne permettait aucunement d’envisager encore 1.500 Km de virolos sans se retrouver sur la toile. Nous demandâmes à la réception de téléphoner à un gommista de la région qui pourrait changer leur caoutchouc et nous rendîmes de toute urgence à l’adresse indiquée. Hélàs, le bon vieux temps oú les monteurs de pneus avaient du stock est bien révolu et personne ne pouvait proposer un servive rapide et efficace. Tout au plus recommandèrent ils aux étourdis de se rendre à Belluno ou un gossite en pneus pourrait fournir les précieuses rechanges et les monter.
La mort dans l’âme, les gnous durent se résoudre à se séparer, Milougnou et Charmingnou orientant leurs roues sur Belluno, les autres décidant de s’attaquer au programme prévu pour la journée.
Les vierges sages qui, ne sachant ni le jour ni l’heure, avaient rempli leurs lampes à huile avant le départ, n’entendirent plus parler des vierges folles en quête de gomme fraîche.
Les sages prirent le chemin de la prochaine auberge : « Jaegerhaus agriturismo » une ferme avec une dizaine de chambres dans la banlieue de Cortina. Après avoir rempli les formalités d’usage, ils s’élancèrent vers le nord, pour une boucle de 200 km environ. Après quelques tours de roue, ils furent forcés à l’arrêt par la policia locale (la seule qui n’ait encore perturbé nos tribulations) pour
un nouveau contrôle de routine. Papa Gnou présentât « gli documenti » espérant une issue heureuse et rapide. Mc Gnou vint à la rescousse avec quelques compliments à deux balles qui firent suffisamment impression pour que nous puissions rapidement reprendre notre voyage. Lorsque nous sortîmes de la succession de villages, nous nous retrouvâmes à nouveau dans cette nature généreuse et luxuriante qui nous enchantât depuis notre arrivée.
Les montées et les descentes se succédaient, et nous ne fîmes une pose que pour déguster quelques spécialités locales servies par un vieillard très soucieux de son look et amoureux de l’opéra.
Après l’incontournable sieste agrémentée par les tours pendables de Finougnou, nous repartîmes à la recherche de paysages plus merveilleux encore.
Arrivés en altitude nous tombâmes face à un lac qui nous donna l’impression d’être arrivés à Banff dans l’Alberta. Le lac et l’hôtel semblaient être une copie conforme de Lake Louise.
Nous y prîmes un thé ou Papa Gnou toléra que nous laissions un pourboire de 0,50 € ce qui mérite d’être acté dans nos annales.
Nous rentrâmes ensuite à Cortina ou Papa Gnou avait été fort impressionné par une vache qui cherchait agressivement son veau qui avait été vendu la veille. Dans sa quête elle avait même encorné la voiture de notre hôte, ce qui avait fait craindre le pire pour la S1000RR de notre chef.
Il avait exigé que l’on mette un espace sécurisé à notre disposition pour que la vache folle ne puisse mettre sa fine mécanique à mal.
Compréhensif, le fermier nous indiqua un garage tranquille ou nos motos pourraient passer la nuit à l’abri des cornes de la mère exemplaire.
Après de nombreux appels en absence et moult sms, nous vîmes enfin rentrer nos comparses
avec leurs gommes flambant neuves, enchantés de pouvoir à nouveau attaquer les virages sans arrière-pensée.
Finalement, nous prîmes ensemble un taxi pour aller apprécier la cuisine de Cortina.