Samedi 12 juin 2021 Isola Rossa - Oliena
Avant de nous réunir pour la Prima Colazione, Mc Gnou alla faire les dernières photos de l’hôtel Torreruja et de ses environs. La tour espagnole construite au XVIème siècle pour réglementer la contrebande se dressait toujours fièrement au bout de la péninsule. L’île rouge paraissait presque jaune, illuminée par le soleil matinal.
Nous atteignîmes Tempio Pausania après une heure de route environ. Un claquement retentit dans la partie basse de la Yamaha Tracer de Petit Gnou qui était à présent en roue libre s’arrêta le long du trottoir. Ses compagnons de route s’inquiétairent de sa situation et s’aperçurent que sa chaîne était devenue indépendante comme disent les fridolins. Un petit attroupement de sardes bienveillants se constitua autour du véhicule moribond. L’un d’eux conseilla d’aller à l’atelier de Massimo dans le centre-ville. Il devait être capable de réparer la chaîne, pour autant qu’on la retrouve dit-il.
Comment était-il possible qu’une chaîne neuve, fraîchement posée puisse lâcher ainsi après deux jours de route?
Charmingnou était parti à la recherche de l’organe de transmission qui gisait au sol, deux cents mètres en amont. Il ramassa l’objet gras et poisseux et Mc Gnou s’encourrut chez Massimo pour le faire réparer. La porte était de bois et un pompier de service dit à Mc Gnou que le propriétaire ne reviendrait pas avant dix minutes. Connaissant le langage méridional, Mc Gnou s’imagina que le mécanicien ne rentrerait pas avant deux ou quatre heures. Stupéfaction: Massimo fût de retour quasi immédiatement. Lorsqu’il vit la chaîne de la Yamaha, il dit aussitôt: il me faut des maillons de 25. Il se mit à chercher dans sa caverne d’Alibaba et trouva des morceaux de chaînes en quête de nouvelles aventures. Il se mit à déssertir les maillons afin de remplacer ceux qui étaient tordus.
Il demanda ensuite à Mc Gnou où était la moto en panne. Charmingnou avait acheté des sangles qui permettraient de tracter le véhicule en panne et l’amener à l’atelier.
Une demie heure plus tard, Milougnou apparût juché sur la Yamaha rouge, tracté par Charmingnou.
La pose de la chaîne se fit sur le trottoir, comme dans notre bon vieux temps. Après avoir réglé - une obole - à Massimo, nous reprîmes le chemin d’Oliena. Nous fîmes d’abord une pause au ponté Diana du Lago del Coghinas. La fraîcheur de l’eau rafraîchît l’atmosphère et son étendue ravît nos yeux.
La faim nous tenaillant, nous fîmes une halte bistronomique dans la ville de Ozieri où nous trouvâmes un restaurant sur un balcon dominant la Piazza Garibaldi. Il Teatro nous servît de délicieux spaghetti aux fruits de mer. Les motos prenaient du repos sous nos pieds et nous pûmes les surveiller sans crainte de voir disparaître quelque objet pendant que nous nous rassasions.
Nous fîmes encore une pause à Bitti et une à Orune où nous eûmes des coups d’œils impressionnants. Quelques vaches perdues sur la route à flanc de coteau nous imposèrent un arrêt improvisé pour éviter un amalgame de ferraille et de steak haché. Que faisaient donc ces animaux sur une route où rien ne pousse entre la falaise et le rail de securité.
Le but de notre étape fût atteint sans encombre vers 18 heures. Agroturismo Guthiddai est une très jolie ferme bien entretenue qui reçoit des hôtes en quête de quiétude, d’alimentation saine produite sur place et de charmante attention.
Nous atteignîmes Tempio Pausania après une heure de route environ. Un claquement retentit dans la partie basse de la Yamaha Tracer de Petit Gnou qui était à présent en roue libre s’arrêta le long du trottoir. Ses compagnons de route s’inquiétairent de sa situation et s’aperçurent que sa chaîne était devenue indépendante comme disent les fridolins. Un petit attroupement de sardes bienveillants se constitua autour du véhicule moribond. L’un d’eux conseilla d’aller à l’atelier de Massimo dans le centre-ville. Il devait être capable de réparer la chaîne, pour autant qu’on la retrouve dit-il.
Comment était-il possible qu’une chaîne neuve, fraîchement posée puisse lâcher ainsi après deux jours de route?
Charmingnou était parti à la recherche de l’organe de transmission qui gisait au sol, deux cents mètres en amont. Il ramassa l’objet gras et poisseux et Mc Gnou s’encourrut chez Massimo pour le faire réparer. La porte était de bois et un pompier de service dit à Mc Gnou que le propriétaire ne reviendrait pas avant dix minutes. Connaissant le langage méridional, Mc Gnou s’imagina que le mécanicien ne rentrerait pas avant deux ou quatre heures. Stupéfaction: Massimo fût de retour quasi immédiatement. Lorsqu’il vit la chaîne de la Yamaha, il dit aussitôt: il me faut des maillons de 25. Il se mit à chercher dans sa caverne d’Alibaba et trouva des morceaux de chaînes en quête de nouvelles aventures. Il se mit à déssertir les maillons afin de remplacer ceux qui étaient tordus.
Il demanda ensuite à Mc Gnou où était la moto en panne. Charmingnou avait acheté des sangles qui permettraient de tracter le véhicule en panne et l’amener à l’atelier.
Une demie heure plus tard, Milougnou apparût juché sur la Yamaha rouge, tracté par Charmingnou.
La pose de la chaîne se fit sur le trottoir, comme dans notre bon vieux temps. Après avoir réglé - une obole - à Massimo, nous reprîmes le chemin d’Oliena. Nous fîmes d’abord une pause au ponté Diana du Lago del Coghinas. La fraîcheur de l’eau rafraîchît l’atmosphère et son étendue ravît nos yeux.
La faim nous tenaillant, nous fîmes une halte bistronomique dans la ville de Ozieri où nous trouvâmes un restaurant sur un balcon dominant la Piazza Garibaldi. Il Teatro nous servît de délicieux spaghetti aux fruits de mer. Les motos prenaient du repos sous nos pieds et nous pûmes les surveiller sans crainte de voir disparaître quelque objet pendant que nous nous rassasions.
Nous fîmes encore une pause à Bitti et une à Orune où nous eûmes des coups d’œils impressionnants. Quelques vaches perdues sur la route à flanc de coteau nous imposèrent un arrêt improvisé pour éviter un amalgame de ferraille et de steak haché. Que faisaient donc ces animaux sur une route où rien ne pousse entre la falaise et le rail de securité.
Le but de notre étape fût atteint sans encombre vers 18 heures. Agroturismo Guthiddai est une très jolie ferme bien entretenue qui reçoit des hôtes en quête de quiétude, d’alimentation saine produite sur place et de charmante attention.