Vendredi 2 mai 2014 Three rivers – Oakhurst
Le petit déjeuneLe petit déjeuner soixante-huitard escamoté, nous nous partîmes le ventre creux à la recherche d’un breakfast consistant qui nous permette de résister jusqu’au lunch, en visitant la forêt des séquoias.
La température estivale provoqua dès le matin une forte sudation dans nos combinaisons de cuir. Celles qui avaient souffert de la fraicheur matinale dans l’Utah furent ravies de profiter de cet écart climatologique, d’autant qu’elles avaient jeté leur dévolu sur du matériel en gore tex d’excellente qualité qui leur épargnaient l’étuvée réservée aux gnous.
Les routes splendides se succédaient en virages serrés au pied des arbres millénaires octodécamétriques. Nous fîmes plusieurs haltes au pied de ces géants de la planète qui s’imposaient autant à nous par leur diamètre que par leur taille. PapaGnou fit justement remarquer qu’ils ressemblaient à de gros troncs aux toupets dégarnis. WikiGnou persifla: « exactement comme toi ». Les gnous pouffèrent et PapaGnou exigea: « Parle-moi comme à un ami ». La répartie fit aussitôt son entrée dans notre glossaire.
Nous poursuivîmes notre route, sillonnant ces forêts dont les habitants debout ou couchés nous parlaient de leur vie, de leur époque et de leur mort : les sujets les plus âgés étaient sur terre au début de l’ère chrétienne.
La traversée de la selve se poursuivit en descendant vers squaw valley qui de mémoire quelque peu défaillante d’un gnou avait accueilli les jeux olympiques d’hiver en 1960. La réminiscence était correcte, mais l’homonymie trompeuse. Nous ne trouvions pas sur Lake Tahoe au nord du parc naturel du Yosemite mais bien à son extrémité australe. Les squaws étaient absentes et une Pizzeria représentait le quart des bâtiments de la vallée. Nous parquâmes nos véhicules à l’ombre afin d’éviter la fonte du délicieux chocolat de Milougnou dans ses fontes, ce qui eût été un comble.
PapaGnou demanda une Pizza XXXL ce qui lui fût refusé : « too big for you » Il se rabattit tristement sur le modèle inférieur non sans ronger sa déconvenue de voir son légendaire appétit ainsi bafoué.
Nos estomacs restaurés, nous nous élançâmes vers Lake Trimmer ou nous fîmes notre première sieste digestive du séjour. Une fois reposés, nous recherchâmes une petite route qui nous permette de rallier Pineridge. Cette route n’était qu’une piste, qui affichait en outre fièrement « no outlet ». Notre entêtement dans une voie sans issue de l’Arizona s’étant soldé par un cuisant échec, nous rebroussâmes chemin, ce qui fût l’occasion de quelque quolibet dans différents sens.
Nous arrivâmes en nage à Oakhurst, ou un Comfort Inn certes moins antique que notre logement de la veille nous permit de déposer nos bagages et de nous restaurer dans un restaurant avoisinant.
Le petit déjeuner soixante-huitard escamoté, nous nous partîmes le ventre creux à la recherche d’un breakfast consistant qui nous permette de résister jusqu’au lunch, en visitant la forêt des séquoias.
La température estivale provoqua dès le matin une forte sudation dans nos combinaisons de cuir. Celles qui avaient souffert de la fraicheur matinale dans l’Utah furent ravies de profiter de cet écart climatologique, d’autant qu’elles avaient jeté leur dévolu sur du matériel en gore tex d’excellente qualité qui leur épargnaient l’étuvée réservée aux gnous.
Les routes splendides se succédaient en virages serrés au pied des arbres millénaires octodécamétriques. Nous fîmes plusieurs haltes au pied de ces géants de la planète qui s’imposaient autant à nous par leur diamètre que par leur taille. PapaGnou fit justement remarquer qu’ils ressemblaient à de gros troncs aux toupets dégarnis. WikiGnou persifla: « exactement comme toi ». Les gnous pouffèrent et PapaGnou exigea: « Parle-moi comme à un ami ». La répartie fit aussitôt son entrée dans notre glossaire.
Nous poursuivîmes notre route, sillonnant ces forêts dont les habitants debout ou couchés nous parlaient de leur vie, de leur époque et de leur mort : les sujets les plus âgés étaient sur terre au début de l’ère chrétienne.
La traversée de la selve se poursuivit en descendant vers squaw valley qui de mémoire quelque peu défaillante d’un gnou avait accueilli les jeux olympiques d’hiver en 1960. La réminiscence était correcte, mais l’homonymie trompeuse. Nous ne trouvions pas sur Lake Tahoe au nord du parc naturel du Yosemite mais bien à son extrémité australe. Les squaws étaient absentes et une Pizzeria représentait le quart des bâtiments de la vallée. Nous parquâmes nos véhicules à l’ombre afin d’éviter la fonte du délicieux chocolat de Milougnou dans ses fontes, ce qui eût été un comble.
PapaGnou demanda une Pizza XXXL ce qui lui fût refusé : « too big for you » Il se rabattit tristement sur le modèle inférieur non sans ronger sa déconvenue de voir son légendaire appétit ainsi bafoué.
Nos estomacs restaurés, nous nous élançâmes vers Lake Trimmer ou nous fîmes notre première sieste digestive du séjour. Une fois reposés, nous recherchâmes une petite route qui nous permette de rallier Pineridge. Cette route n’était qu’une piste, qui affichait en outre fièrement « no outlet ». Notre entêtement dans une voie sans issue de l’Arizona s’étant soldé par un cuisant échec, nous rebroussâmes chemin, ce qui fût l’occasion de quelque quolibet dans différents sens.
Nous arrivâmes en nage à Oakhurst, ou un Comfort Inn certes moins antique que notre logement de la veille nous permit de déposer nos bagages et de nous restaurer dans un restaurant avoisinant.
La température estivale provoqua dès le matin une forte sudation dans nos combinaisons de cuir. Celles qui avaient souffert de la fraicheur matinale dans l’Utah furent ravies de profiter de cet écart climatologique, d’autant qu’elles avaient jeté leur dévolu sur du matériel en gore tex d’excellente qualité qui leur épargnaient l’étuvée réservée aux gnous.
Les routes splendides se succédaient en virages serrés au pied des arbres millénaires octodécamétriques. Nous fîmes plusieurs haltes au pied de ces géants de la planète qui s’imposaient autant à nous par leur diamètre que par leur taille. PapaGnou fit justement remarquer qu’ils ressemblaient à de gros troncs aux toupets dégarnis. WikiGnou persifla: « exactement comme toi ». Les gnous pouffèrent et PapaGnou exigea: « Parle-moi comme à un ami ». La répartie fit aussitôt son entrée dans notre glossaire.
Nous poursuivîmes notre route, sillonnant ces forêts dont les habitants debout ou couchés nous parlaient de leur vie, de leur époque et de leur mort : les sujets les plus âgés étaient sur terre au début de l’ère chrétienne.
La traversée de la selve se poursuivit en descendant vers squaw valley qui de mémoire quelque peu défaillante d’un gnou avait accueilli les jeux olympiques d’hiver en 1960. La réminiscence était correcte, mais l’homonymie trompeuse. Nous ne trouvions pas sur Lake Tahoe au nord du parc naturel du Yosemite mais bien à son extrémité australe. Les squaws étaient absentes et une Pizzeria représentait le quart des bâtiments de la vallée. Nous parquâmes nos véhicules à l’ombre afin d’éviter la fonte du délicieux chocolat de Milougnou dans ses fontes, ce qui eût été un comble.
PapaGnou demanda une Pizza XXXL ce qui lui fût refusé : « too big for you » Il se rabattit tristement sur le modèle inférieur non sans ronger sa déconvenue de voir son légendaire appétit ainsi bafoué.
Nos estomacs restaurés, nous nous élançâmes vers Lake Trimmer ou nous fîmes notre première sieste digestive du séjour. Une fois reposés, nous recherchâmes une petite route qui nous permette de rallier Pineridge. Cette route n’était qu’une piste, qui affichait en outre fièrement « no outlet ». Notre entêtement dans une voie sans issue de l’Arizona s’étant soldé par un cuisant échec, nous rebroussâmes chemin, ce qui fût l’occasion de quelque quolibet dans différents sens.
Nous arrivâmes en nage à Oakhurst, ou un Comfort Inn certes moins antique que notre logement de la veille nous permit de déposer nos bagages et de nous restaurer dans un restaurant avoisinant.
Le petit déjeuner soixante-huitard escamoté, nous nous partîmes le ventre creux à la recherche d’un breakfast consistant qui nous permette de résister jusqu’au lunch, en visitant la forêt des séquoias.
La température estivale provoqua dès le matin une forte sudation dans nos combinaisons de cuir. Celles qui avaient souffert de la fraicheur matinale dans l’Utah furent ravies de profiter de cet écart climatologique, d’autant qu’elles avaient jeté leur dévolu sur du matériel en gore tex d’excellente qualité qui leur épargnaient l’étuvée réservée aux gnous.
Les routes splendides se succédaient en virages serrés au pied des arbres millénaires octodécamétriques. Nous fîmes plusieurs haltes au pied de ces géants de la planète qui s’imposaient autant à nous par leur diamètre que par leur taille. PapaGnou fit justement remarquer qu’ils ressemblaient à de gros troncs aux toupets dégarnis. WikiGnou persifla: « exactement comme toi ». Les gnous pouffèrent et PapaGnou exigea: « Parle-moi comme à un ami ». La répartie fit aussitôt son entrée dans notre glossaire.
Nous poursuivîmes notre route, sillonnant ces forêts dont les habitants debout ou couchés nous parlaient de leur vie, de leur époque et de leur mort : les sujets les plus âgés étaient sur terre au début de l’ère chrétienne.
La traversée de la selve se poursuivit en descendant vers squaw valley qui de mémoire quelque peu défaillante d’un gnou avait accueilli les jeux olympiques d’hiver en 1960. La réminiscence était correcte, mais l’homonymie trompeuse. Nous ne trouvions pas sur Lake Tahoe au nord du parc naturel du Yosemite mais bien à son extrémité australe. Les squaws étaient absentes et une Pizzeria représentait le quart des bâtiments de la vallée. Nous parquâmes nos véhicules à l’ombre afin d’éviter la fonte du délicieux chocolat de Milougnou dans ses fontes, ce qui eût été un comble.
PapaGnou demanda une Pizza XXXL ce qui lui fût refusé : « too big for you » Il se rabattit tristement sur le modèle inférieur non sans ronger sa déconvenue de voir son légendaire appétit ainsi bafoué.
Nos estomacs restaurés, nous nous élançâmes vers Lake Trimmer ou nous fîmes notre première sieste digestive du séjour. Une fois reposés, nous recherchâmes une petite route qui nous permette de rallier Pineridge. Cette route n’était qu’une piste, qui affichait en outre fièrement « no outlet ». Notre entêtement dans une voie sans issue de l’Arizona s’étant soldé par un cuisant échec, nous rebroussâmes chemin, ce qui fût l’occasion de quelque quolibet dans différents sens.
Nous arrivâmes en nage à Oakhurst, ou un Comfort Inn certes moins antique que notre logement de la veille nous permit de déposer nos bagages et de nous restaurer dans un restaurant avoisinant.