Lundi 20 juin 2022 - Grindavik - Gullfoss
Les paysages de la veille ne nous avaient pas particulièrement enchantés: le ciel bas et gras, le sol plat et humide et les côtes monotones nous avaient laissé un sentiment de déception.
Le port de Grindavik ne nous offrit au petit matin qu’une vue assez médiocre: quelques bâtiments épars en bois et en tôle ondulée ne parvenaient pas à nous réchauffer le cœur malgré leurs couleurs criardes.
Nous cherchâmes un café pour prendre notre petit-déjeuner et après avoir fait trois fois le tour de cette minuscule bourgade, nous arrivâmes à la porte d’un établissement qui se trouvait à 200 m de nos pavillons.
On nous avait annoncé que nos machines n’attendaient plus que nous à Thorlakshofn et nous élançâmes nos deux petites voitures, hilares à l’idée de retrouver nos montures et leurs bagages.
Chez le transitaire, nous dûmes déchanter: il manquait tel formulaire et un papier et un autre certificat. Papa Gnou commençait à bouillir et sortit au frais pour ne pas exploser, ce qui laissa le champ libre à Charmingnou pour travailler avec douceur les employées de bureau.
On retrouva tous les documents sauf ceux de la XR 1000 de PapaGnou. On nous enjoignit d’aller chercher nos montures pendant qu’on s’occupait des documents manquants. PapaGnou remit une couche de rouge à joues pour commencer à fulminer sur le parking. Les petits gnous s’en furent guillerets pour constater que leurs motos étaient en bon état et prêtes à rouler.
Le chef de notre groupe, surnommé Pivert en souvenir de Louis de Funès finit par recevoir son exeat et son visage reprit la couleur des bons jours.
On s’habilla chaudement pour se protéger du ciel menaçant et du thermomètre qui n’accusait que 10*C et les engins se mirent à vrombir. Après un passage à la station service du port nous quittâmes ces lieux peu hospitaliers en direction du Nord.
Les champs de lave firent place à des étendues couvertes de lichens et de mousses. Nous nous souvînmes que nous avions appris par cœur dans notre tendre enfance que la taïga en était couverte sans savoir ce qu’étaient La Taïga et les lichens.
Le ciel se dégageait peu à peu et voyant le court programme de la journée tirer à sa fin, le leader choisit un petit rallongi vers l’est en direction de turtle farm.
Nous trouvâmes en chemin un espèce de pub islandais qui avait un choix impressionnant de hamburgers et dévorâmes chacun le sien dans le but immédiat de faire taire le groulegroule de nos estomacs.
Le ciel commençait à se déchirer et nous revînmes sur nos pas afin d’arriver à Gullfoss avant la fin de l’après-midi. Sous nos latitudes, il n’y a plus d’obscurité, mais on ne peut pas arriver à l’hôtel à n’importe quelle heure.
La beauté environnante allait crescendo, jusqu’à couper le souffle. De vertes prairies remplaçaient les mers de lave. Des chevaux et des moutons y broutaient paisiblement. La neige fit son apparition sur les sommets des montagnes, nous rappelant que la fin de l’hiver est aussi proche que le début du prochain en ce solstice d’été.
L’excellent revêtement laissait nos fessiers au repos et nous pûmes déguster les larges lacets qui traversent les vallées avec douceur.
Nous arrivâmes enfin au terme de notre étape. Gullfoss dont PapaGnou mettait sérieusement en question l’étymologie de la cascade dorée: il n’y voyait qu’un ordinaire arc-en-ciel.
Les lieux coupaient tout de même le souffle avec le vrombissement permanent qui entraînait des trombes d’eau dans sa chute vertigineuse, arrosant les environs et les passants d’agréables embruns rafraîchissants. Le thermomètre flirtait avec les 20 degrés et nous commencions à étuver dans nos cuirs.
nous nous rendîmes ensuite à Geysir où nous pûmes admirer le deuxième plus grand geyser du monde qui dans ses bons jours culmine à 90 mètres de haut.
Le doux soleil nordique éclairait ces splendeurs d’une lumière féerique qui fit dire à PapaGnou: « Je reviens l’an prochain »
Le port de Grindavik ne nous offrit au petit matin qu’une vue assez médiocre: quelques bâtiments épars en bois et en tôle ondulée ne parvenaient pas à nous réchauffer le cœur malgré leurs couleurs criardes.
Nous cherchâmes un café pour prendre notre petit-déjeuner et après avoir fait trois fois le tour de cette minuscule bourgade, nous arrivâmes à la porte d’un établissement qui se trouvait à 200 m de nos pavillons.
On nous avait annoncé que nos machines n’attendaient plus que nous à Thorlakshofn et nous élançâmes nos deux petites voitures, hilares à l’idée de retrouver nos montures et leurs bagages.
Chez le transitaire, nous dûmes déchanter: il manquait tel formulaire et un papier et un autre certificat. Papa Gnou commençait à bouillir et sortit au frais pour ne pas exploser, ce qui laissa le champ libre à Charmingnou pour travailler avec douceur les employées de bureau.
On retrouva tous les documents sauf ceux de la XR 1000 de PapaGnou. On nous enjoignit d’aller chercher nos montures pendant qu’on s’occupait des documents manquants. PapaGnou remit une couche de rouge à joues pour commencer à fulminer sur le parking. Les petits gnous s’en furent guillerets pour constater que leurs motos étaient en bon état et prêtes à rouler.
Le chef de notre groupe, surnommé Pivert en souvenir de Louis de Funès finit par recevoir son exeat et son visage reprit la couleur des bons jours.
On s’habilla chaudement pour se protéger du ciel menaçant et du thermomètre qui n’accusait que 10*C et les engins se mirent à vrombir. Après un passage à la station service du port nous quittâmes ces lieux peu hospitaliers en direction du Nord.
Les champs de lave firent place à des étendues couvertes de lichens et de mousses. Nous nous souvînmes que nous avions appris par cœur dans notre tendre enfance que la taïga en était couverte sans savoir ce qu’étaient La Taïga et les lichens.
Le ciel se dégageait peu à peu et voyant le court programme de la journée tirer à sa fin, le leader choisit un petit rallongi vers l’est en direction de turtle farm.
Nous trouvâmes en chemin un espèce de pub islandais qui avait un choix impressionnant de hamburgers et dévorâmes chacun le sien dans le but immédiat de faire taire le groulegroule de nos estomacs.
Le ciel commençait à se déchirer et nous revînmes sur nos pas afin d’arriver à Gullfoss avant la fin de l’après-midi. Sous nos latitudes, il n’y a plus d’obscurité, mais on ne peut pas arriver à l’hôtel à n’importe quelle heure.
La beauté environnante allait crescendo, jusqu’à couper le souffle. De vertes prairies remplaçaient les mers de lave. Des chevaux et des moutons y broutaient paisiblement. La neige fit son apparition sur les sommets des montagnes, nous rappelant que la fin de l’hiver est aussi proche que le début du prochain en ce solstice d’été.
L’excellent revêtement laissait nos fessiers au repos et nous pûmes déguster les larges lacets qui traversent les vallées avec douceur.
Nous arrivâmes enfin au terme de notre étape. Gullfoss dont PapaGnou mettait sérieusement en question l’étymologie de la cascade dorée: il n’y voyait qu’un ordinaire arc-en-ciel.
Les lieux coupaient tout de même le souffle avec le vrombissement permanent qui entraînait des trombes d’eau dans sa chute vertigineuse, arrosant les environs et les passants d’agréables embruns rafraîchissants. Le thermomètre flirtait avec les 20 degrés et nous commencions à étuver dans nos cuirs.
nous nous rendîmes ensuite à Geysir où nous pûmes admirer le deuxième plus grand geyser du monde qui dans ses bons jours culmine à 90 mètres de haut.
Le doux soleil nordique éclairait ces splendeurs d’une lumière féerique qui fit dire à PapaGnou: « Je reviens l’an prochain »