Mardi 28 mai 2019 - de Takarawaga a Tokyo
Nous nous réveillâmes par un ciel couvert, la Takara grognant sourdement en arrière-plan.
Pour ce dernier jour de moto nous avions plus de 350 km à couvrir et nous devions charger notre paquetage. Nous décidâmes de prendre l’autoroute pour parcourir les 100 premiers kilomètres que nous connaissions, les ayant découverts la veille.
La température, légèrement plus basse, augurait d’un parcours agréable.
A partir de Kanra, nous quittâmes le béton pour nous enfoncer dans la forêt en direction de Kanna et Chichibu. Les lacets reprirent du service ce qui défoula quelque peu nos montures qui avaient piaffé d’impatience au pied des innombrables feux tricolores.
Il nous arriva plusieurs fois de modifier notre itinéraire, ce qui nous faisait découvrir des routes plus belles les unes que les autres: petits villages ruraux, rizières en andes, virolos a souhait, Papa Gnou s’exclama: « C’est comme la montée vers Verbier, sauf que ça dure toute la journée »
Nous fîmes un crochet supplémentaire par le sanctuaire de Mitsumine-jinja qui est niché au sommet d’une montagne dans un environnement de lacs, de ponts suspendus et de cascades.
Dans ces contrées mystiques et reculées, il est parfois malaisé de se faire comprendre. Dans un petit restaurant situé au pied du sanctuaire, nous pûmes commander un Soba aux champignons et des escalopes de porc frites.
Après avoir souffert de la traversée de la ville de Chichibu, nous prîmes la route de Tokyo, le GPS nous annonçant 62 km de traversée urbaine. Ne pouvant prendre notre mal en patience, nous jouions du guidon pour nous retrouver devant la file de voitures à chaque croisement. Les autochtones, médusés, nous voyaient ainsi évoluer au mépris des convenances et du code de la route. Un seul nous manifesta son courroux en donnant un coup de volant au passage de Milougnou, dont l'agilité légendaire, permit d'éviter la collision.
En approchant de la capitale, nous fûmes soudain dépassés par des scooters qui zigzaguaient à plus de cent à l’heure. Là où il nous fallait cinquante centimètres de marge pour passer au pas, ils se ruaient à fond, ne laissant que quelques centimètres de chaque côté de leurs guidons. Nous nous mîmes à les suivre, mais renonçâmes rapidement. A ce petit jeu, nous mordrions rapidement le tarmac.
Si la navigation est le plus gros challenge sur les routes nipponnes, nous nous félicitâmes du fonctionnement des Garmin dans le centre-ville. Nous nous jouâmes aisément des viaducs, des tunnels et des sorties par la droite, la gauche, le dessous et le dessus. Qui a pu inventer un tel engin qui fonctionne même en trois dimensions?
Sans nous fourvoyer nous parvînmes au Rainbow Bridge qui relie la ville à Odaiba et fîmes les pleins avant de restituer nos machines à rental819 dont les employés s’affairairent à les laver aussitôt pour les clients du lendemain.
Notre inquiétude était de savoir si des amendes pour excès de vitesse nous seraient réclamées à notre arrivée. Nous payâmes nos péages électroniques enregistrés par la balise ETC mais rien d’autre n’apparut sur la facture. Tous les radars prennent-ils donc de face? Papa Gnou s’exclama que dans ces conditions il regrettait amèrement d’avoir rongé son frein pendant 9 jours.
S’il est vrai qu’au début du voyage, notre chef faisait montre d’une exemplaire prudence, on vit celle-ci faire place à la résurrection de sa témérité. Dans pays où les automobilistes se conduisent comme de dociles insectes les gnous se sentent pousser des ailes de bondée apivore.
Nous avons visité le centre déclara Papa Gnou. Il nous reste à visiter Hokkaido en été et Kyu-Shiu au printemps.
Pour ce dernier jour de moto nous avions plus de 350 km à couvrir et nous devions charger notre paquetage. Nous décidâmes de prendre l’autoroute pour parcourir les 100 premiers kilomètres que nous connaissions, les ayant découverts la veille.
La température, légèrement plus basse, augurait d’un parcours agréable.
A partir de Kanra, nous quittâmes le béton pour nous enfoncer dans la forêt en direction de Kanna et Chichibu. Les lacets reprirent du service ce qui défoula quelque peu nos montures qui avaient piaffé d’impatience au pied des innombrables feux tricolores.
Il nous arriva plusieurs fois de modifier notre itinéraire, ce qui nous faisait découvrir des routes plus belles les unes que les autres: petits villages ruraux, rizières en andes, virolos a souhait, Papa Gnou s’exclama: « C’est comme la montée vers Verbier, sauf que ça dure toute la journée »
Nous fîmes un crochet supplémentaire par le sanctuaire de Mitsumine-jinja qui est niché au sommet d’une montagne dans un environnement de lacs, de ponts suspendus et de cascades.
Dans ces contrées mystiques et reculées, il est parfois malaisé de se faire comprendre. Dans un petit restaurant situé au pied du sanctuaire, nous pûmes commander un Soba aux champignons et des escalopes de porc frites.
Après avoir souffert de la traversée de la ville de Chichibu, nous prîmes la route de Tokyo, le GPS nous annonçant 62 km de traversée urbaine. Ne pouvant prendre notre mal en patience, nous jouions du guidon pour nous retrouver devant la file de voitures à chaque croisement. Les autochtones, médusés, nous voyaient ainsi évoluer au mépris des convenances et du code de la route. Un seul nous manifesta son courroux en donnant un coup de volant au passage de Milougnou, dont l'agilité légendaire, permit d'éviter la collision.
En approchant de la capitale, nous fûmes soudain dépassés par des scooters qui zigzaguaient à plus de cent à l’heure. Là où il nous fallait cinquante centimètres de marge pour passer au pas, ils se ruaient à fond, ne laissant que quelques centimètres de chaque côté de leurs guidons. Nous nous mîmes à les suivre, mais renonçâmes rapidement. A ce petit jeu, nous mordrions rapidement le tarmac.
Si la navigation est le plus gros challenge sur les routes nipponnes, nous nous félicitâmes du fonctionnement des Garmin dans le centre-ville. Nous nous jouâmes aisément des viaducs, des tunnels et des sorties par la droite, la gauche, le dessous et le dessus. Qui a pu inventer un tel engin qui fonctionne même en trois dimensions?
Sans nous fourvoyer nous parvînmes au Rainbow Bridge qui relie la ville à Odaiba et fîmes les pleins avant de restituer nos machines à rental819 dont les employés s’affairairent à les laver aussitôt pour les clients du lendemain.
Notre inquiétude était de savoir si des amendes pour excès de vitesse nous seraient réclamées à notre arrivée. Nous payâmes nos péages électroniques enregistrés par la balise ETC mais rien d’autre n’apparut sur la facture. Tous les radars prennent-ils donc de face? Papa Gnou s’exclama que dans ces conditions il regrettait amèrement d’avoir rongé son frein pendant 9 jours.
S’il est vrai qu’au début du voyage, notre chef faisait montre d’une exemplaire prudence, on vit celle-ci faire place à la résurrection de sa témérité. Dans pays où les automobilistes se conduisent comme de dociles insectes les gnous se sentent pousser des ailes de bondée apivore.
Nous avons visité le centre déclara Papa Gnou. Il nous reste à visiter Hokkaido en été et Kyu-Shiu au printemps.