Lundi 28 avril 2014 Zion Mountain Resort – Las Vegas
Notre dernière nuit à Zion Mountain Resort fût écourtée par le réveille-matin. Nous avions un copieux petit-déjeuner à préparer et à avaler et 200 miles à parcourir pour rallier Las Vegas.
Une fois les œufs, le lard, le cottage cheese, les fruits, les céréales et le fameux « I can’t believe it’s not butter » engloutis, nous chargeâmes nos coffres sur nos machines et fîmes nos derniers préparatifs. Au moment de mettre les moteurs en marche, PapaGnou réalisa qu’il n’avait pas les clés. Il chercha d’abord dans ses poches, puis dans ses sacs, enfin dans chaque recoin de ses objets personnels. Las, pas l’ombre d’une clé à trouver. Les Gnous se mirent à la chasse au trésor : les lits fûrent retournés, les canapés contrôlés, les armoires vidées… nous restâmes bredouilles. PapaGnou cherchait le numéro d’urgence de BMW à Las Vegas afin de se faire envoyer un double. Charmingnou eût alors un trait de génie : les ordures ménagères. Il se mit à trier les coquilles d’œufs, les peaux de bananes, les épluchures de pommes, les sachets de lard et de viande et les cartons de lait avec la détermination du douanier face au voyageur éploré. Arrivé au fond du sac poubelle, il vit briller un disque de cuivre dans une coquille d’œuf… Tel Archimède dans sa baignoire, il s’écria Euréka et s’encourut porter le précieux sésame à notre leader effondré au milieu de ses effets éparpillés sur le sol de l’Utah.
Trente secondes suffirent pour tout rassembler et donner un quart de tour de clé et de moteur au destrier récalcitrant. Le souvenir étant revenu sur les visages, nous pûmes nous rendre à la réception pour faire quelques photos de gnous mêlés aux bisons.
Nous nous élançâmes ensuite sur la route du parc de Zion que nous voulions retraverser de haut en bas. La lumière étant splendide nous pûmes déguster ces paysages enchanteurs et les immortaliser grâce à nos mécaniques fines qui fixèrent sur les cartes mémoire les meilleurs instants de cette traversée. Un fois le parc quitté, nous prîmes l’autoroute en direction de Las Vegas. Le Nevada atteint nous fîmes une pause à Mesquite, autre temple du jeu et de la luxure. Elle fût de courte durée, les gnous trouvant l’herbe peu attirante pour le palais. Nous nous remîmes en route pour trouver de meilleurs pâturages. Dans notre innocence, nous espérions trouver le long du lac Mead un petit restaurant de poissons qui nous sustenterait. Son eau turquoise nous ravit mais ses berges désertiques étaient de mauvaise augure: nos flancs allaient-ils rester désespérément creux? PapaGnou s’essaya à un bain dans les eaux glacées du lac. Il battit en retraite en raison des abords boueux qui ne lui permettaient pas d’atteindre les eaux cristallines sans s’enfoncer dans la vase jusqu’au genou. PapaGnou ne renonce jamais au dessert ni au bain. Urgence de trouver une guinguette? Crainte de l’hypothermie? Nous ne saurons jamais quelles étaient ses raisons pour renoncer à sa baignade.
Nous reprîmes notre chemin le long du lac Mead dans un splendide paysage de montagnes et de rochers arides, le long ruban d’asphalte virevoltant de gauche, de droite, tantôt en côte puis en descente. Cette longue route en plein soleil nous ravit et compensa le désespoir de devoir rester aussi longtemps efflanqués.
Arrivés à Henderson, nous fîmes les pleins de nos machines, achetâmes quelques maigres victuailles hypercaloriques et hyperglycémiques afin de tenir sans défaillir jusqu’au soir.
Après avoir rendu nos motos au loueur et nous être entretenus avec lui sur les qualités et les défauts de chaque machine exposée, nous rejoignâmes l’hotel Tropicana ou de généreux couchages attendaient impatiemment notre visite.
Mais avant de nous reposer, il nous fallut nous restaurer et nous divertir. L’italien s’occupa du premier chapitre, le cirque du soleil du deuxième. Les escalopes de veau aux champignons et spaghetti arrosées de Valpolicella ravirent nos babines et les gnous poussèrent leurs petits grognements satisfaits qui les rendirent célèbres. Au spectacle – de très grand niveau – les gnous eurent quelque moment de faiblesse, d’absence, d’inconscience, ou même de léthargie, prouvant que leurs propres acrobaties les enchantent plus que celles des artistes.
Le programme qui prévoyait de remonter le Strip pour s’emplir les yeux de Néons et de LED fût escamoté et nous rentrâmes aussitôt à notre auberge ou nous nous lovâmes dans les bras de Morphée.
Une fois les œufs, le lard, le cottage cheese, les fruits, les céréales et le fameux « I can’t believe it’s not butter » engloutis, nous chargeâmes nos coffres sur nos machines et fîmes nos derniers préparatifs. Au moment de mettre les moteurs en marche, PapaGnou réalisa qu’il n’avait pas les clés. Il chercha d’abord dans ses poches, puis dans ses sacs, enfin dans chaque recoin de ses objets personnels. Las, pas l’ombre d’une clé à trouver. Les Gnous se mirent à la chasse au trésor : les lits fûrent retournés, les canapés contrôlés, les armoires vidées… nous restâmes bredouilles. PapaGnou cherchait le numéro d’urgence de BMW à Las Vegas afin de se faire envoyer un double. Charmingnou eût alors un trait de génie : les ordures ménagères. Il se mit à trier les coquilles d’œufs, les peaux de bananes, les épluchures de pommes, les sachets de lard et de viande et les cartons de lait avec la détermination du douanier face au voyageur éploré. Arrivé au fond du sac poubelle, il vit briller un disque de cuivre dans une coquille d’œuf… Tel Archimède dans sa baignoire, il s’écria Euréka et s’encourut porter le précieux sésame à notre leader effondré au milieu de ses effets éparpillés sur le sol de l’Utah.
Trente secondes suffirent pour tout rassembler et donner un quart de tour de clé et de moteur au destrier récalcitrant. Le souvenir étant revenu sur les visages, nous pûmes nous rendre à la réception pour faire quelques photos de gnous mêlés aux bisons.
Nous nous élançâmes ensuite sur la route du parc de Zion que nous voulions retraverser de haut en bas. La lumière étant splendide nous pûmes déguster ces paysages enchanteurs et les immortaliser grâce à nos mécaniques fines qui fixèrent sur les cartes mémoire les meilleurs instants de cette traversée. Un fois le parc quitté, nous prîmes l’autoroute en direction de Las Vegas. Le Nevada atteint nous fîmes une pause à Mesquite, autre temple du jeu et de la luxure. Elle fût de courte durée, les gnous trouvant l’herbe peu attirante pour le palais. Nous nous remîmes en route pour trouver de meilleurs pâturages. Dans notre innocence, nous espérions trouver le long du lac Mead un petit restaurant de poissons qui nous sustenterait. Son eau turquoise nous ravit mais ses berges désertiques étaient de mauvaise augure: nos flancs allaient-ils rester désespérément creux? PapaGnou s’essaya à un bain dans les eaux glacées du lac. Il battit en retraite en raison des abords boueux qui ne lui permettaient pas d’atteindre les eaux cristallines sans s’enfoncer dans la vase jusqu’au genou. PapaGnou ne renonce jamais au dessert ni au bain. Urgence de trouver une guinguette? Crainte de l’hypothermie? Nous ne saurons jamais quelles étaient ses raisons pour renoncer à sa baignade.
Nous reprîmes notre chemin le long du lac Mead dans un splendide paysage de montagnes et de rochers arides, le long ruban d’asphalte virevoltant de gauche, de droite, tantôt en côte puis en descente. Cette longue route en plein soleil nous ravit et compensa le désespoir de devoir rester aussi longtemps efflanqués.
Arrivés à Henderson, nous fîmes les pleins de nos machines, achetâmes quelques maigres victuailles hypercaloriques et hyperglycémiques afin de tenir sans défaillir jusqu’au soir.
Après avoir rendu nos motos au loueur et nous être entretenus avec lui sur les qualités et les défauts de chaque machine exposée, nous rejoignâmes l’hotel Tropicana ou de généreux couchages attendaient impatiemment notre visite.
Mais avant de nous reposer, il nous fallut nous restaurer et nous divertir. L’italien s’occupa du premier chapitre, le cirque du soleil du deuxième. Les escalopes de veau aux champignons et spaghetti arrosées de Valpolicella ravirent nos babines et les gnous poussèrent leurs petits grognements satisfaits qui les rendirent célèbres. Au spectacle – de très grand niveau – les gnous eurent quelque moment de faiblesse, d’absence, d’inconscience, ou même de léthargie, prouvant que leurs propres acrobaties les enchantent plus que celles des artistes.
Le programme qui prévoyait de remonter le Strip pour s’emplir les yeux de Néons et de LED fût escamoté et nous rentrâmes aussitôt à notre auberge ou nous nous lovâmes dans les bras de Morphée.