Lundi 5 Juin 2017 Colombey - Bruxelles
Lorsque la musique festive et nocturne se fût enfin tue, un coq erraillé y vit une fenêtre d'opportunité et poussa un lugubre coacoaricoa qui sortit aussitôt les gnous de leur torpeur.
Au petit-déjeuner, nous avions nos sacoches sous nos orbites oculaires, ce qui ne nous priva cependant pas d'honorer la collation de l'hotel: en l'absence de notre chef, nul ne manquât de beurre et personne ne crut nécéssaire de protéger sa pitance en crachant dessus afin de décourager ses comparses de s'en approprier.
Après avoir une dernière fois arrimé nos fontes, nous prîmes le départ par une température printanière mais sous un soleil estival.
Le rythme peu soutenu de la veille, rythmé de pauses de 10 minutes à chaque tour de grande aiguille reprit du service au contentement de la queue du peloton. Les pleins ayant été faits la veille, rien ne devait perturber la progression gnousienne; c'était compter sans une fâcheuse et pernicieuse déviation qui partagea les motards: y allons-nous à la papa ou suivons-nous les injonctions? Mc Gnou à qui la tête de la colonne avait été confiée fit le choix du contournement, ce qui ne plût que moyennement à ses condisciples.
Le TomTom flambant neuf de Petit Gnou refusait catégoriquement d'enregistrer plus d'un point de passage et ne prenait que la destination finale en compte. Lorsque l'appareil récalcitrant signalait un allongement du temps de parcours en raison du bucolique itinéraire concocté par Papa Gnou, le pauvre petit Gnou était pris d'une immense lassitude qui frisait le désespoir: si à chaque carrefour la distance s'allonge, nous ne parviendrons jamais à Bruxelles, dit-il.
Nous bûmes à satiété et à chaque arrêt. Mc Gnou avait mis la troupe en garde: les vieillards se déshydratent rapidement avait-il dit.
C'est sous le chateau de Godfroid de Bouillon que la dernière agape composée de moules et de spaghetti Bolognèse fût prise. Une fois de plus, on renonça au dessert en pensant au pauvre Papa Gnou qui venait d'envoyer une photo du joli plâtre ornant son pied gauche. En signe de réconfort, les gnous lui répondirent avec une jolie photo de leurs 4 pieds gauches bottés de cuir noir et non d'emplâtre blanc.
Mc Gnou prit congé et se dirigea vers le sud. Milougnou, Finougnou et Petit Gnou prirent le chemin de l'E411 pour rejoindre leurs gnoussettes, gaous et petits-gaous respectifs et prendre des nouvelles du jarret plâtré de Papa Gnou.
Au petit-déjeuner, nous avions nos sacoches sous nos orbites oculaires, ce qui ne nous priva cependant pas d'honorer la collation de l'hotel: en l'absence de notre chef, nul ne manquât de beurre et personne ne crut nécéssaire de protéger sa pitance en crachant dessus afin de décourager ses comparses de s'en approprier.
Après avoir une dernière fois arrimé nos fontes, nous prîmes le départ par une température printanière mais sous un soleil estival.
Le rythme peu soutenu de la veille, rythmé de pauses de 10 minutes à chaque tour de grande aiguille reprit du service au contentement de la queue du peloton. Les pleins ayant été faits la veille, rien ne devait perturber la progression gnousienne; c'était compter sans une fâcheuse et pernicieuse déviation qui partagea les motards: y allons-nous à la papa ou suivons-nous les injonctions? Mc Gnou à qui la tête de la colonne avait été confiée fit le choix du contournement, ce qui ne plût que moyennement à ses condisciples.
Le TomTom flambant neuf de Petit Gnou refusait catégoriquement d'enregistrer plus d'un point de passage et ne prenait que la destination finale en compte. Lorsque l'appareil récalcitrant signalait un allongement du temps de parcours en raison du bucolique itinéraire concocté par Papa Gnou, le pauvre petit Gnou était pris d'une immense lassitude qui frisait le désespoir: si à chaque carrefour la distance s'allonge, nous ne parviendrons jamais à Bruxelles, dit-il.
Nous bûmes à satiété et à chaque arrêt. Mc Gnou avait mis la troupe en garde: les vieillards se déshydratent rapidement avait-il dit.
C'est sous le chateau de Godfroid de Bouillon que la dernière agape composée de moules et de spaghetti Bolognèse fût prise. Une fois de plus, on renonça au dessert en pensant au pauvre Papa Gnou qui venait d'envoyer une photo du joli plâtre ornant son pied gauche. En signe de réconfort, les gnous lui répondirent avec une jolie photo de leurs 4 pieds gauches bottés de cuir noir et non d'emplâtre blanc.
Mc Gnou prit congé et se dirigea vers le sud. Milougnou, Finougnou et Petit Gnou prirent le chemin de l'E411 pour rejoindre leurs gnoussettes, gaous et petits-gaous respectifs et prendre des nouvelles du jarret plâtré de Papa Gnou.