Mercredi 29 juin 2022 - Höfn - Umi/Evindarholar
Après la drache de la veille, cette avant-dernière journée portait toutes nos appréhensions. Nous nous attendions à parcourir plus de 300 km sous un rideau cataractique. Comme auparavant, mais à rebours, la météo n’avait tenu aucun compte des prévisions, ce qui fût notre chance. Le départ se fit quasi au sec et la pluie redoutée n’apparut point.
Un timide rayon de soleil fit même une fugace apparition présageant un temps acceptable. Nous fîmes une première halte avant le pont de la N1 qui enjambait le fleuve Gigjukvisl.
Nous fîmes à nouveau halte à Skalafell, près du pont sur le Kolgrima, puis à nouveau à hauteur du Hali Country hotel.
Le ciel restait couvert mais avare de précipitations.
Notre première étape ébahissante fût celle de Arlonjokull où nous pûmes admirer les icebergs détachés du glacier qui flottaient sur le lac, fondant tranquillement avant de rejoindre l’océan arctique. Un phoque qui passait la sa matinée semblait totalement indifférent au va-et-vient des zodiacs et véhicules amphibies promène-touristes.
Le ciel restait couvert mais avare de précipitations.
Notre première étape ébahissante fût celle de Arlonjokull où nous pûmes admirer les icebergs détachés du glacier qui flottaient sur le lac, fondant tranquillement avant de rejoindre l’océan arctique. Un phoque qui passait la sa matinée semblait totalement indifférent au va-et-vient des zodiacs et véhicules amphibies promène-touristes.
Nous reprîmes la route et profitâmes d’un temps de plus en plus clément lorsque nous arrivâmes au café Vatnajökull où nous pûmes prendre des boissons brûlantes et du carburant froid.
Des sternes piaillaient derrière l’établissement et McGnou tenta d’en immortaliser l’un ou l’autre. Comme dans les oiseaux de Hitchcock, les volatiles tentaient de l’épouvante par leurs cris et leurs vols en rase-crânes. Voyant que le photographe en herbe ne
se laissait pas démonter par leur ballet, l’un d’eux décida d’augmenter sa force dissuasive en lançant un missile air-sol au visage de l’intrus, faisant de lui la une première victime civile de ce combat sans merci. Quoique sérieusement atteinte la cible poursuivit ses prises de vues jusqu’à obtenir des clichés acceptables de ses agresseurs
Des sternes piaillaient derrière l’établissement et McGnou tenta d’en immortaliser l’un ou l’autre. Comme dans les oiseaux de Hitchcock, les volatiles tentaient de l’épouvante par leurs cris et leurs vols en rase-crânes. Voyant que le photographe en herbe ne
se laissait pas démonter par leur ballet, l’un d’eux décida d’augmenter sa force dissuasive en lançant un missile air-sol au visage de l’intrus, faisant de lui la une première victime civile de ce combat sans merci. Quoique sérieusement atteinte la cible poursuivit ses prises de vues jusqu’à obtenir des clichés acceptables de ses agresseurs
Kirkjubaejarklaustur fût choisie pour la halte de midi dans un petit établissement répondant au nom quasi aussi imprononçable de Systrakaffi.
La journée étant assez avancée, il nous restait à visiter la plage de Vikurfjara, et les abords de celle de Kirkjufjara près du phare de Durholaeyjarviti. En ce lieu mémorable Charmingnou, distrait parvint à prendre un trottoir à l’arrêt avec un angle de 45 degrés ce qui provoqua l’inévitable chute de sa machine.
Nous en étions à la huitième chute de ce périple. Toutes étant intervenues à l’arrêt, aucune n’eût de conséquence. Les gnous apprenaient à stabiliser leurs motos dans la poussière de lave, a s’arrêter en terrain plat, à faire face au vent et à securiser leurs machines avec la fameuse croix de saint-André. Plusieurs évoluaient même debout dans les passages difficiles, afin de baisser le centre de gravité et augmenter la maniabilité des engins |
Nous arrivâmes finalement à l’hôtel Umi après avoir admiré la fameuse Cascade de Skogafoss dont la hauteur rivalise avec la quantité d’eau qui s’effondre en un fracas d’embruns au pieds des observateurs.