Dimanche 28 juin 2020 - Val d’Aoste
Le ciel démentit les prévisions météorologiques en nous privant de son ondée matinale et nous nous réjouîmes de nous retrouver au sec et au Bourdon pour notre première collation dominicale.
Notre programme prévoyait une escapade dans le Val d’Aoste et nous devions décider entre deux vallées: celle du Marmore qui arrose Breuil-Cervinia et celle du Buthier qui prend sa source au pied du glacier de la Tête Blanche et se jette dans la Doire Baltée à Aoste. Nous décidâmes de procrastiner et partîmes vers le col du Grand Saint Bernard. Nous surplombâmes les hameaux de Saint Pierre et Saint Bernard ou 40.000 soldats de Bonaparte bivouaquèrent entre le 16 et le 20 mai 1800 avant d’escalader les pentes abruptes qui mènent au col.
Ignorant ce haut fait logistique et militaire qui permit au consul de vaincre les autichiens à Marengo, nous fîmes une courte halte au sommet et choisîmes le parcours le plus court dont la destination était le barrage du Place-Moulin à Prarayer.
Nous pointâmess nos divers insrtruments de navigation sur ce dernier lieu-dit et descendîmes les premiers lacets du côté italien.
Un aubette valdôtaine fort tentante attira Mc Gnou et Papa Gnou qui firent halte sans se rendre compte que Charmingnou poursuivait allègrement sa route. La troupe rassemblée commanda des thés brûlants, tandis que Mc Gnou tentait sans succès d’établir un contact téléphonique avec l’échappé. Celui-ci revint finalement sur ses traces et profita comme ses camarades de la vue sur les massifs avoisinants.
Le revêtement de bien meilleur qualité côté italien nous permit de jouir des fonds structurels de l’Union Européenne.
Malgré un trafic soutenu dont nous nous jouions, la ballade était des plus agréables. Certains faisaient vrombir leurs échappements, agitant leurs pistons en ouvrant au maximum à chaque opportunité pendant que les autres s’inséraient dans la colonne de véhicules qui enroulait les lacets qui se succédaient à perte de vue. Nous croisâmes différents groupes de motards, de Vespas et de voitures anciennes ou récentes qui se promenaient de concert.
Les secrets de la navigation numérique étant aussi impénétrables que les voies divines, nous arrivâmes près de Prarayer et constatâmes notre totale méprise: nous n’étions nullement au barrage recherché mais dans une simple banlieue d’Aoste. Nous corrigeâmes notre erreur et trouvâmes enfin la vallée du torrent Buthier.
Sur la carte, la route faisait penser à une long ruban quasi-rectiligne qui longerait la vallée. Il n’en était rien: les virolos s’enfilaient sur un terrain fort accidenté. Nous atteignîmes le cul de sac vers 14.00 heures. Le gigantesque barrage en hémicycle était un ouvrage d’art impressionnant; le limpide turquoise de son eau temoignait de la forte concentration de moraine en suspension.
Ne trouvant aucune gargotte disponible pour nous rassasier, nous redescendîmes et finîmes par trouver un restaurant avec un parasol à Bionaz.
Il était 16 heures lorsque nous reprîmes la route vers la Suisse. Mis en jambe par l’aller, nous nous délectâmes du retour en prenant les tournants en souplesse, cherchant le point de corde et accélérant juste avant de redresser nos machines. Milougnou était enchanté de sa Honda Africa Twin à boite automatique DCT. Moins puissante sur papier, elle n’accusait aucun retard sur le terrain et se jouait des obstacles avec une déconcertante facilité.
La vue du ruban d’asphalte dans la descente permit de dépasser de nombreuses voitures d’un coup sans être surpris par un véhicule inattendu arrivant en sens inverse. La pluie annoncée pour l’après-midi n’arriva qe lorsque nous effectuions nos derniers tours de roue dans la montée de Verbier.
Notre programme prévoyait une escapade dans le Val d’Aoste et nous devions décider entre deux vallées: celle du Marmore qui arrose Breuil-Cervinia et celle du Buthier qui prend sa source au pied du glacier de la Tête Blanche et se jette dans la Doire Baltée à Aoste. Nous décidâmes de procrastiner et partîmes vers le col du Grand Saint Bernard. Nous surplombâmes les hameaux de Saint Pierre et Saint Bernard ou 40.000 soldats de Bonaparte bivouaquèrent entre le 16 et le 20 mai 1800 avant d’escalader les pentes abruptes qui mènent au col.
Ignorant ce haut fait logistique et militaire qui permit au consul de vaincre les autichiens à Marengo, nous fîmes une courte halte au sommet et choisîmes le parcours le plus court dont la destination était le barrage du Place-Moulin à Prarayer.
Nous pointâmess nos divers insrtruments de navigation sur ce dernier lieu-dit et descendîmes les premiers lacets du côté italien.
Un aubette valdôtaine fort tentante attira Mc Gnou et Papa Gnou qui firent halte sans se rendre compte que Charmingnou poursuivait allègrement sa route. La troupe rassemblée commanda des thés brûlants, tandis que Mc Gnou tentait sans succès d’établir un contact téléphonique avec l’échappé. Celui-ci revint finalement sur ses traces et profita comme ses camarades de la vue sur les massifs avoisinants.
Le revêtement de bien meilleur qualité côté italien nous permit de jouir des fonds structurels de l’Union Européenne.
Malgré un trafic soutenu dont nous nous jouions, la ballade était des plus agréables. Certains faisaient vrombir leurs échappements, agitant leurs pistons en ouvrant au maximum à chaque opportunité pendant que les autres s’inséraient dans la colonne de véhicules qui enroulait les lacets qui se succédaient à perte de vue. Nous croisâmes différents groupes de motards, de Vespas et de voitures anciennes ou récentes qui se promenaient de concert.
Les secrets de la navigation numérique étant aussi impénétrables que les voies divines, nous arrivâmes près de Prarayer et constatâmes notre totale méprise: nous n’étions nullement au barrage recherché mais dans une simple banlieue d’Aoste. Nous corrigeâmes notre erreur et trouvâmes enfin la vallée du torrent Buthier.
Sur la carte, la route faisait penser à une long ruban quasi-rectiligne qui longerait la vallée. Il n’en était rien: les virolos s’enfilaient sur un terrain fort accidenté. Nous atteignîmes le cul de sac vers 14.00 heures. Le gigantesque barrage en hémicycle était un ouvrage d’art impressionnant; le limpide turquoise de son eau temoignait de la forte concentration de moraine en suspension.
Ne trouvant aucune gargotte disponible pour nous rassasier, nous redescendîmes et finîmes par trouver un restaurant avec un parasol à Bionaz.
Il était 16 heures lorsque nous reprîmes la route vers la Suisse. Mis en jambe par l’aller, nous nous délectâmes du retour en prenant les tournants en souplesse, cherchant le point de corde et accélérant juste avant de redresser nos machines. Milougnou était enchanté de sa Honda Africa Twin à boite automatique DCT. Moins puissante sur papier, elle n’accusait aucun retard sur le terrain et se jouait des obstacles avec une déconcertante facilité.
La vue du ruban d’asphalte dans la descente permit de dépasser de nombreuses voitures d’un coup sans être surpris par un véhicule inattendu arrivant en sens inverse. La pluie annoncée pour l’après-midi n’arriva qe lorsque nous effectuions nos derniers tours de roue dans la montée de Verbier.