Lundi 7 juin 2021
Faverney - Verbier
Nous avions commandé notre petit-déjeuner à 8.30 h mais quelle ne fut pas la stupéfaction de nos hôtes lorsqu’ils nous virent descendre avec près d’une heure d’avance! Branle-bas de combat… La table était dressée sur la terrasse, mais aucune victuaille ne la garnissait.
Les agapes de la veille avaient lourdement allégé le sommeil des gnous en pesant fortement sur leurs estomacs.
Chargés de très petits yeux, les gnous avaient grise mine tandis que le soleil dardait généreusement ses rayons sur leurs visages émaciés par une longue nuit de jeûne et d’aérophagie.
Une fois les omelettes et les saucisses estourbies, les confitures dégustées, les croissants et les baguettes engloutis, les moteurs se mirent à vrombir, réjouis à l’idée de nouvelles aventures.
La matinée s’annonçait sous les meilleures auspices le temps étant parfaitement clément. La Franche-comté déroulant sous nos roues, le relief devenait de plus en plus accidenté. La prairie s’élargissait découvrant les délicieux paysages de pré-Alpes jurassiennes.
Le soleil fit place aux nuages qui commencèrent à distiller un brouillard gras et humide. De fines gouttelettes se transformèrent bientôt en pluie fine, puis battante.
Nous passâmes la frontière au Pont qui raviva un inénarrable et inoubliable souvenir de truite à moitié dévorée par un chien qui arriva sur la table après 1.45 h d’attente.
Nous laissâmes les grand hôtel de la truite à sa clientèle désespérée et nous arrêtâmes une peu plus loin dans au Tirum (sic) La Chenoille, où nous nous sustentâmes de galettes de Sarrasin.
Milougnou avait proposé de passer par Chatel-Saint-Denis pour réduire le kilométrage autoroutier. Papa Gnou lui céda le lead et nous nous égayâmes dans la campagne jurassienne à la recherche de ce point de passage.. Le Tomtom ayant ses raisons hermétiques aux nôtres, nous partîmes dans d’innombrables détours qui nous firent admirer la moitié des vaches de la région en affolant notre boussole qui indiquait tour à tour les quatre points cardinaux. Toute la rose des vents y passa plusieurs fois, au rythme des Dupont et Dupont dans le désert. La pluie s’étant ensuite mise à tomber avec une ardeur redoublée, notre évolution lente et désorientée perdit quelque peu de son agrément.
Pas l’ombre de Chatel-Saint-Denis à l’horizon, qui se rapprochait inexorablement.
Après quelques conciliabules orientatoires nous dûmes constater que nous nous rendions à Chatel, derrière le pas de Morgins. Le lac Léman nous séparant de la Savoie, nous n’avions aucune chance de parvenir à aucun des Chatel, qu’il soit vaudois ou savoyard.
Papa Gnou excédé, reprit la tête de la colonne et imposa un arrêt sous un pont pour enfiler nos combinaisons de pluie. Cette dernière nous accompagna jusqu’à la vallée du Rhône.
Lorsque nous arrivâmes à Martigny, Petit Gnou exigea un arrêt chez le concessionnaire Honda afin de se faire monter un nouveau pneu avant. Mc Gnou dont la gomme arrière semblait en pleine santé au début du voyage dût constater qu’il lui restait à présent à peine quelques centaines de kilomètres. La mort dans l’âme, il abandonna sa fidèle machine afin qu’elle soit garnie le lendemain matin d’un pneu neuf. Ses bagages embarqués sur la GS de Charmingnou, il monta à Verbier en tape-cul sur l’Africa Twin de Milougnou. Petit Gnou préféra attendre a Martigny que son remplacement ait été effectué.
Nous arrivâmes au chalet La Fouine vers 18.00 h et nous ablutâmes avant de sortir dîner: nous optâmes sagement pour L’écurie, unique restaurant de Verbier qui soit ouvert.
Nous nous y perdîmes en conjectures à propos des formalités anti Covid pour entrer en Italie. Une serveuse nous apprit que le col du Grand Saint Bernard était fermé pour cause de réchauffement climatique et que les douaniers contrôlaient au tunnel tous les impétrants qui tentaient d’entrer au pays du soleil. Les gnous qui avaient décidé de faire l’impasse sur les formalités vexatoires des pandores revirent leur position et re-décidèrent de passer un test le lendemain à Verbier.
Ceux qui avaient omis de remplir leur « digital Passenger Locator Form » durent également revoir leurs positions.
Le dîner léger de l’écurie, composé de quelques filets de perches fut fort apprécié avant de retourner au chalet dans la confortable Fiat panda 4x4 de Milougnou qui comportait deux fois plus de roues, deux fois moins de cylindres et encore moins de chevaux que nos fidèles machines vrombissantes.
Les agapes de la veille avaient lourdement allégé le sommeil des gnous en pesant fortement sur leurs estomacs.
Chargés de très petits yeux, les gnous avaient grise mine tandis que le soleil dardait généreusement ses rayons sur leurs visages émaciés par une longue nuit de jeûne et d’aérophagie.
Une fois les omelettes et les saucisses estourbies, les confitures dégustées, les croissants et les baguettes engloutis, les moteurs se mirent à vrombir, réjouis à l’idée de nouvelles aventures.
La matinée s’annonçait sous les meilleures auspices le temps étant parfaitement clément. La Franche-comté déroulant sous nos roues, le relief devenait de plus en plus accidenté. La prairie s’élargissait découvrant les délicieux paysages de pré-Alpes jurassiennes.
Le soleil fit place aux nuages qui commencèrent à distiller un brouillard gras et humide. De fines gouttelettes se transformèrent bientôt en pluie fine, puis battante.
Nous passâmes la frontière au Pont qui raviva un inénarrable et inoubliable souvenir de truite à moitié dévorée par un chien qui arriva sur la table après 1.45 h d’attente.
Nous laissâmes les grand hôtel de la truite à sa clientèle désespérée et nous arrêtâmes une peu plus loin dans au Tirum (sic) La Chenoille, où nous nous sustentâmes de galettes de Sarrasin.
Milougnou avait proposé de passer par Chatel-Saint-Denis pour réduire le kilométrage autoroutier. Papa Gnou lui céda le lead et nous nous égayâmes dans la campagne jurassienne à la recherche de ce point de passage.. Le Tomtom ayant ses raisons hermétiques aux nôtres, nous partîmes dans d’innombrables détours qui nous firent admirer la moitié des vaches de la région en affolant notre boussole qui indiquait tour à tour les quatre points cardinaux. Toute la rose des vents y passa plusieurs fois, au rythme des Dupont et Dupont dans le désert. La pluie s’étant ensuite mise à tomber avec une ardeur redoublée, notre évolution lente et désorientée perdit quelque peu de son agrément.
Pas l’ombre de Chatel-Saint-Denis à l’horizon, qui se rapprochait inexorablement.
Après quelques conciliabules orientatoires nous dûmes constater que nous nous rendions à Chatel, derrière le pas de Morgins. Le lac Léman nous séparant de la Savoie, nous n’avions aucune chance de parvenir à aucun des Chatel, qu’il soit vaudois ou savoyard.
Papa Gnou excédé, reprit la tête de la colonne et imposa un arrêt sous un pont pour enfiler nos combinaisons de pluie. Cette dernière nous accompagna jusqu’à la vallée du Rhône.
Lorsque nous arrivâmes à Martigny, Petit Gnou exigea un arrêt chez le concessionnaire Honda afin de se faire monter un nouveau pneu avant. Mc Gnou dont la gomme arrière semblait en pleine santé au début du voyage dût constater qu’il lui restait à présent à peine quelques centaines de kilomètres. La mort dans l’âme, il abandonna sa fidèle machine afin qu’elle soit garnie le lendemain matin d’un pneu neuf. Ses bagages embarqués sur la GS de Charmingnou, il monta à Verbier en tape-cul sur l’Africa Twin de Milougnou. Petit Gnou préféra attendre a Martigny que son remplacement ait été effectué.
Nous arrivâmes au chalet La Fouine vers 18.00 h et nous ablutâmes avant de sortir dîner: nous optâmes sagement pour L’écurie, unique restaurant de Verbier qui soit ouvert.
Nous nous y perdîmes en conjectures à propos des formalités anti Covid pour entrer en Italie. Une serveuse nous apprit que le col du Grand Saint Bernard était fermé pour cause de réchauffement climatique et que les douaniers contrôlaient au tunnel tous les impétrants qui tentaient d’entrer au pays du soleil. Les gnous qui avaient décidé de faire l’impasse sur les formalités vexatoires des pandores revirent leur position et re-décidèrent de passer un test le lendemain à Verbier.
Ceux qui avaient omis de remplir leur « digital Passenger Locator Form » durent également revoir leurs positions.
Le dîner léger de l’écurie, composé de quelques filets de perches fut fort apprécié avant de retourner au chalet dans la confortable Fiat panda 4x4 de Milougnou qui comportait deux fois plus de roues, deux fois moins de cylindres et encore moins de chevaux que nos fidèles machines vrombissantes.