Dimanche 6 juin 2021
Bruxelles - Faverney
Pour fêter le troisième déconfinement partiel, éphémère et tant attendu, les gnous ont porté le choix de leur cru 2021 sur la Sardaigne.
Depuis le mois d’avril, les gouvernements annoncent un allègement des mesures de protection contre le Covid-19 en raison du recul de la pandémie. Les vaccinations en masse des séniors des quatrième et troisième âge ont permis de soulager les hôpitaux et d’envisager un semblant de retour à la normale.
Papa Gnou s’était mis fort tôt à la tâche, spéculant sur une hypothétique réouverture des frontières, la suppression du couvre-feu et la libération de l’horeca.
Il ne fallait somme toute que peu de choses pour être autorisé à voyager: 10 jours de quarantaine confinée et deux tests PCR suffisaient. Il ne vient à personne l’idée saugrenue d’aller passer 10 jours à l’étranger en quarantaine.
Pour éviter cette forme d’assignation à résidence, il faut être guéri depuis moins de six mois, vacciné depuis moins de neuf mois ou testé négatif au virus depuis moins de 48 heures, voire les deux ou les trois.
Les règles changeant de jour en jour, une grande flexibilité et une imagination florissante s’imposaient à ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient plus rester chez eux.
Digital Passenger Locator Form, déclaration spéciale en ligne pour l’entrée en Sardaigne, certificats authentiques de vaccination: une foison de formulaires à télécharger ou à remplir en ligne avec les documents correspondants sous la main permettraient le cas échéant d’ouvrir le sésame de la saison estivale.
Certains obtinrent à prix d’or un test PCR dont la validité ne suffisait même pas pour entrer en Italie; tous comptaient sur l’hôpital de Verbier pour y refaire une test de dernière minute.
Lardés de documentation en tout genre et de laissez-passer médicaux, les gnous partirent de Overijse à l’aube. McGnou quitta ses pénates grand-ducaux de bonne heure son entrée en France devant impérieusement se faire avant 9.23 heures, heure de péremption de son test PCR. Il choisit de traverser la frontière franco-allemande à La Chapelle de la Paix, érigée à cheval sur la frontière pour célébrer la fin des guerres fratricides du vingtième siècle.
Dans un doux village aimablement nommé Haudicourt-sous-les-côtes, McGnou rejoint la petite troupe amputée de Finougnou qui, quoique retraité, avait cru indispensable d’offrir le secours de sa présence à son ancien employeur pour le sauver d’un mal hypothétique et non encore défini.
Nous déjeunâmes de hamburgers et de quiches qui nous lestèrent pour le reste de la journée ou même du voyage.
Nous ne nous étions quasi pas revus depuis des mois et avions hâte de partager nos expériences et nos potins.
Faute d'équipées, nos motos avaient eu le temps d’être entretenues, bichonnées et surtout épargnées.
Milougnou juché sur sa Honda Africa Twin DCT, flambant neuve quoiqu’etrennée, buvait du petit lait. La boîte automatique faisait merveille et il avait fait installer avec grand soin son nouveau gps et son coyote devant et au-dessus du tableau de bord.
Les autres pilotaient leurs machines habituelles.
Arrivés au Château de la Presle, nous trouvâmes porte de bois. L’admission des hôtes ne commençait qu’à 17.30 h.
Qu’allions nous faire de ces deux heures d’attente?
Nous commençâmes par faire les pleins et visitâmes ensuite les environs, ce qui nous prit une dizaine de minutes. Papa Gnou décida alors qu’une sieste sur les berges de la Lanterne était la meilleure option.
Notre chef unique et préféré s’enfonça dans un profond sommeil dont nous eûmes grand mal à le sortir, l’heure fatidique ayant sonné au clocher de l’église.
Il avait été affecté par des microsommeils et ne parvenait plus à veiller.
Nous reprîmes le chemin du château où nous fûmes fort gentiment accueillis par la gérante / fermière / chef coq du domaine.
Le château récemment rédécoré dans un style archiclassique est agréable et surranné. Après avoir goûté au saumon / raifort et au canard suivi d’une panacotta aux fraises, nous nous écroulâmes sur nos lits, épuisés et heureux.
Depuis le mois d’avril, les gouvernements annoncent un allègement des mesures de protection contre le Covid-19 en raison du recul de la pandémie. Les vaccinations en masse des séniors des quatrième et troisième âge ont permis de soulager les hôpitaux et d’envisager un semblant de retour à la normale.
Papa Gnou s’était mis fort tôt à la tâche, spéculant sur une hypothétique réouverture des frontières, la suppression du couvre-feu et la libération de l’horeca.
Il ne fallait somme toute que peu de choses pour être autorisé à voyager: 10 jours de quarantaine confinée et deux tests PCR suffisaient. Il ne vient à personne l’idée saugrenue d’aller passer 10 jours à l’étranger en quarantaine.
Pour éviter cette forme d’assignation à résidence, il faut être guéri depuis moins de six mois, vacciné depuis moins de neuf mois ou testé négatif au virus depuis moins de 48 heures, voire les deux ou les trois.
Les règles changeant de jour en jour, une grande flexibilité et une imagination florissante s’imposaient à ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient plus rester chez eux.
Digital Passenger Locator Form, déclaration spéciale en ligne pour l’entrée en Sardaigne, certificats authentiques de vaccination: une foison de formulaires à télécharger ou à remplir en ligne avec les documents correspondants sous la main permettraient le cas échéant d’ouvrir le sésame de la saison estivale.
Certains obtinrent à prix d’or un test PCR dont la validité ne suffisait même pas pour entrer en Italie; tous comptaient sur l’hôpital de Verbier pour y refaire une test de dernière minute.
Lardés de documentation en tout genre et de laissez-passer médicaux, les gnous partirent de Overijse à l’aube. McGnou quitta ses pénates grand-ducaux de bonne heure son entrée en France devant impérieusement se faire avant 9.23 heures, heure de péremption de son test PCR. Il choisit de traverser la frontière franco-allemande à La Chapelle de la Paix, érigée à cheval sur la frontière pour célébrer la fin des guerres fratricides du vingtième siècle.
Dans un doux village aimablement nommé Haudicourt-sous-les-côtes, McGnou rejoint la petite troupe amputée de Finougnou qui, quoique retraité, avait cru indispensable d’offrir le secours de sa présence à son ancien employeur pour le sauver d’un mal hypothétique et non encore défini.
Nous déjeunâmes de hamburgers et de quiches qui nous lestèrent pour le reste de la journée ou même du voyage.
Nous ne nous étions quasi pas revus depuis des mois et avions hâte de partager nos expériences et nos potins.
Faute d'équipées, nos motos avaient eu le temps d’être entretenues, bichonnées et surtout épargnées.
Milougnou juché sur sa Honda Africa Twin DCT, flambant neuve quoiqu’etrennée, buvait du petit lait. La boîte automatique faisait merveille et il avait fait installer avec grand soin son nouveau gps et son coyote devant et au-dessus du tableau de bord.
Les autres pilotaient leurs machines habituelles.
Arrivés au Château de la Presle, nous trouvâmes porte de bois. L’admission des hôtes ne commençait qu’à 17.30 h.
Qu’allions nous faire de ces deux heures d’attente?
Nous commençâmes par faire les pleins et visitâmes ensuite les environs, ce qui nous prit une dizaine de minutes. Papa Gnou décida alors qu’une sieste sur les berges de la Lanterne était la meilleure option.
Notre chef unique et préféré s’enfonça dans un profond sommeil dont nous eûmes grand mal à le sortir, l’heure fatidique ayant sonné au clocher de l’église.
Il avait été affecté par des microsommeils et ne parvenait plus à veiller.
Nous reprîmes le chemin du château où nous fûmes fort gentiment accueillis par la gérante / fermière / chef coq du domaine.
Le château récemment rédécoré dans un style archiclassique est agréable et surranné. Après avoir goûté au saumon / raifort et au canard suivi d’une panacotta aux fraises, nous nous écroulâmes sur nos lits, épuisés et heureux.