Lundi 28 Février 2011
Arrivée tardive des gnous à l’aéroport de Christchurch en raison d’un arrêt imprévu à Auckland pour faire le plein de Kérosène. Les approvisionnements à l’aéroport de Christchurch ne suivent pas en raison du tremblement de terre. L’escale technique s’imposait donc pour que l’avion puisse retourner à Singapour sans faire le plein à Christchurch.
Nous arrivons vers 13h au dépôt de Cedra, notre transitaire qui nous mène directement à nos fières montures. Celles-ci, amochées par le tremblement de terre, mais sorties de quarantaine, dédouanées, nettoyées, et passées au contrôle technique Néo-Zélandais (Ici on ne roule pas avec des poubelles) sont utilisables. Les photos qui nous avaient été envoyées correspondent bien à la réalité. La Kawa d’Emile est la plus abimée mais avec de l’autocollant tout a été rattaché et est en état de fonctionnement. Raoul, très prévoyant a pu monter le rétroviseur judicieusement amené de Bruxelles pour remplacer celui qui avait été cassé lors de la chute de sa moto au dépôt.
Décidément facétieuse, la Kawa d’Emile refuse de démarrer. La batterie avait rendu l’âme après 2 mois d’absence, d'humidité et de chaud-froid. Après une tentative infructueuse de la faire démarrer par une poussette, des câbles de pontage ont permis de mettre la bête en marche.
Une fois habillés, bottés et casqués, nous nous sommes mis en tête de nous enfuir au plus vite.
Les dégâts dans la ville sont essentiellement localisés dans le centre qui est entièrement fermé. Nous n’avons pour ainsi dire vu aucune destruction, à l’exception d’une église croulante qui avait déjà été entièrement rasée par mesure de sécurité.
Notre hôtel à Riccarton se trouvait dans un quartier épargné par le « quake ». L’eau courante et l’électricité ayant été rétablies, nous n’avons subi aucun problème de douche ou d’éclairage.