Mardi 21 Juin 2016
Zaventem-Oslo-Bodø
La triste nouvelle était tombée dès l'aube emplissant les gnous de consternation et de désenchantement:
En raison de problèmes de santé importants, subis par l'auteur de ses jours, Petit Gnou a décidé de laisser tourner le 6 cylindres des gnous sur 5 pattes pour cette équipée aux confins du septentrion.
La mort dans l'âme, ses congénères durent se rendre à l'évidence. Le meilleur d'entre eux ne reviendrait pas sur son inéluctable décision guidée par sa très généreuse piété filiale.
Lorsque les 5 gnous arrivèrent à Zaventem, ils constatèrent que l'aéroport était entièrement restauré: il n'y avait plus aucune trace du massacre du 22 mars dans le hall d'enregistrement.
Par contre, le contrôle de sécurité préalable installé à l'extérieur du terminal ferait passer les formalités draconiennes de l'aéroport de Tel Aviv pour un jeu de chasse au renard dans un camp de louveteaux.
Papa Gnou, Mc Gnou et Charmingnou avaient été conduits dans la bétaillère de ce dernier par son propre gaou.
Miracle ineffable, Milougnou et Finougnou les attendaient à l'intérieur, la légendaire imponctualité de ce dernier étant mise bien à mal par autant de prévenance.
Après s'être longuement divertis avec l'infâme robot qui a hélas remplacé les jolies hôtesses souriantes des comptoirs d'enregistrement, les compères se dirigèrent aussitôt vers leur porte d'embarquement.
Charmingnou profita de l'aubaine pour s'éclipser afin de regarnir sa garde-robe chez Massimo Dutti, espérant que les charmes ibériques d'Indetex le protégeraient des températures arctiques.
Ne pouvant s'arrêter sur un aussi bon geste, il fit également halte chez Neuhaus, pensant que les gnous privés de souper risquaient de devenir hargneux avec le personnel aéroportuaire viking.
Bien lui en prit : le kilo de douceurs fût estourbi en une heure.
Nul doute que la présence de petit gnou aurait sensiblement accéléré l'engloutissement des friandises.
Arrivés à Bodø, Finougnou fit le plein de devises locales pendant que ses congénères sortaient afin de humer l’air arctique et constater qu’à 23 h 30 il faisait encore clair.
Une courte ballade en taxi nous amena dans le port ou une déconvenue nous attendait : Tous les restaurants de la petite ville étaient obstinément fermés.
Les pauvres mammifères allèrent se coucher, le rumen gargouillant.
En raison de problèmes de santé importants, subis par l'auteur de ses jours, Petit Gnou a décidé de laisser tourner le 6 cylindres des gnous sur 5 pattes pour cette équipée aux confins du septentrion.
La mort dans l'âme, ses congénères durent se rendre à l'évidence. Le meilleur d'entre eux ne reviendrait pas sur son inéluctable décision guidée par sa très généreuse piété filiale.
Lorsque les 5 gnous arrivèrent à Zaventem, ils constatèrent que l'aéroport était entièrement restauré: il n'y avait plus aucune trace du massacre du 22 mars dans le hall d'enregistrement.
Par contre, le contrôle de sécurité préalable installé à l'extérieur du terminal ferait passer les formalités draconiennes de l'aéroport de Tel Aviv pour un jeu de chasse au renard dans un camp de louveteaux.
Papa Gnou, Mc Gnou et Charmingnou avaient été conduits dans la bétaillère de ce dernier par son propre gaou.
Miracle ineffable, Milougnou et Finougnou les attendaient à l'intérieur, la légendaire imponctualité de ce dernier étant mise bien à mal par autant de prévenance.
Après s'être longuement divertis avec l'infâme robot qui a hélas remplacé les jolies hôtesses souriantes des comptoirs d'enregistrement, les compères se dirigèrent aussitôt vers leur porte d'embarquement.
Charmingnou profita de l'aubaine pour s'éclipser afin de regarnir sa garde-robe chez Massimo Dutti, espérant que les charmes ibériques d'Indetex le protégeraient des températures arctiques.
Ne pouvant s'arrêter sur un aussi bon geste, il fit également halte chez Neuhaus, pensant que les gnous privés de souper risquaient de devenir hargneux avec le personnel aéroportuaire viking.
Bien lui en prit : le kilo de douceurs fût estourbi en une heure.
Nul doute que la présence de petit gnou aurait sensiblement accéléré l'engloutissement des friandises.
Arrivés à Bodø, Finougnou fit le plein de devises locales pendant que ses congénères sortaient afin de humer l’air arctique et constater qu’à 23 h 30 il faisait encore clair.
Une courte ballade en taxi nous amena dans le port ou une déconvenue nous attendait : Tous les restaurants de la petite ville étaient obstinément fermés.
Les pauvres mammifères allèrent se coucher, le rumen gargouillant.