Lundi 27 mai 2019 - Boucle de Gunma
Les rugissements de la rivière Takara sous la fenêtre de notre Ryokan nous réveillèrent de grand matin et nous pûmes prendre notre petit déjeuner dès l’ouverture.
Nous étions en selle aux premières heures du jour et tentâmes de charger le road-book du jour. Sans succès. Les 3 GPS refusaient obstinément de nous indiquer la route à prendre.
Mc Gnou sortit son parachute ventral: maps.me installé sur son GSM donnait une certaine orientation à la petite troupe de gnous. Il chercha à rejoindre les lacs qui se sont constitués dans les caldeiras de volcans éteints. Le premier était le lac Onuma au pied du mont Akagi. La montée se fit par une succession interminable de lacets qui procura aux gnous un plaisir inénarrable. Le lac était fort calme en ce lundi matin et les pédalos en forme de cygne restaient amarrés au ponton. Sur les routes, les motards dominicaux avaient également disparu. Les miroirs des tournants ne réfléchissaient plus d’image et nous pûmes prendre nos tournants avec plus d’aisance et d’ampleur.
Nous redescendîmes vers la vallée afin d’entamer l’ascension du mont Haruna, jusqu’au lac éponyme. Dans un tea-room nous parvînmes à commander du thé et des crèmes glacées, Aisukurimu en Japonais, vocable nipponisé de « ice-cream »
Nous apercevant que nous étions occupés à faire le programme du lendemain, nous cherchâmes un moyen d’évoluer en boucle vers notre hôtel en passant par d’autres lieux enivrants de virages serrés, de végétation luxuriante, d’azalées arborescents en fleurs et de paysages à couper le souffle.
En nous passant la main au gré des caprices de notre électronique embarquée, nous parvînmes avec peine à rejoindre notre point de départ en évitant les villes et en nous concentrant sur les meilleures routes.
Nous décidâmes de prendre le dîner en yukata. Ce peignoir en coton a exceptionnellement droit de cité partout dans notre hôtel de cure, car il permet d'accéder à tout moment aux différents « onsen » aménagés sur les rives dû torrentielles du Takara. Après le repas, Papa Gnou et Mc Gnou descendirent le long du cours d’eau pour s’aller baigner dans les bassins d’eau chaude volcanique. Les onsen se fréquentent normalement en tenue unisexe d’Adam ou d’Eve. À Takaragawa, trois onsen sur quatre sont mixtes, raison pour laquelle il est admis de porter un maka, sorte de pagne en coton qui préserve les baigneurs des regards indiscrets. Il suffit de se déshabiller au vestiaire correspondant. L’inscription « hommes » et « femmes » étant en kanji, il était difficile de savoir lequel nous correspondait. Papa Gnou poussa la première porte qu’il aperçut et se retrouva nez à nez avec une femme dans le plus simple appareil. Il battit en retraite et se réfugia dans l’autre vestiaire où se déshabillait le mari de la dame. Lorsque nous sortîmes vers l’onsen la dame nous ignora et descendit tranquillement dans l’eau chaude avec son conjoint.
L’aménagement des onsen de Takaragawa est assez enchanteur: la succession de piscines réalisées entièrement en pierres naturelles d’une profondeur de soixante centimètres permet de barboter joyeusement et confortablement.
Nous nous promîmes d’y retourner de grand matin
Nous étions en selle aux premières heures du jour et tentâmes de charger le road-book du jour. Sans succès. Les 3 GPS refusaient obstinément de nous indiquer la route à prendre.
Mc Gnou sortit son parachute ventral: maps.me installé sur son GSM donnait une certaine orientation à la petite troupe de gnous. Il chercha à rejoindre les lacs qui se sont constitués dans les caldeiras de volcans éteints. Le premier était le lac Onuma au pied du mont Akagi. La montée se fit par une succession interminable de lacets qui procura aux gnous un plaisir inénarrable. Le lac était fort calme en ce lundi matin et les pédalos en forme de cygne restaient amarrés au ponton. Sur les routes, les motards dominicaux avaient également disparu. Les miroirs des tournants ne réfléchissaient plus d’image et nous pûmes prendre nos tournants avec plus d’aisance et d’ampleur.
Nous redescendîmes vers la vallée afin d’entamer l’ascension du mont Haruna, jusqu’au lac éponyme. Dans un tea-room nous parvînmes à commander du thé et des crèmes glacées, Aisukurimu en Japonais, vocable nipponisé de « ice-cream »
Nous apercevant que nous étions occupés à faire le programme du lendemain, nous cherchâmes un moyen d’évoluer en boucle vers notre hôtel en passant par d’autres lieux enivrants de virages serrés, de végétation luxuriante, d’azalées arborescents en fleurs et de paysages à couper le souffle.
En nous passant la main au gré des caprices de notre électronique embarquée, nous parvînmes avec peine à rejoindre notre point de départ en évitant les villes et en nous concentrant sur les meilleures routes.
Nous décidâmes de prendre le dîner en yukata. Ce peignoir en coton a exceptionnellement droit de cité partout dans notre hôtel de cure, car il permet d'accéder à tout moment aux différents « onsen » aménagés sur les rives dû torrentielles du Takara. Après le repas, Papa Gnou et Mc Gnou descendirent le long du cours d’eau pour s’aller baigner dans les bassins d’eau chaude volcanique. Les onsen se fréquentent normalement en tenue unisexe d’Adam ou d’Eve. À Takaragawa, trois onsen sur quatre sont mixtes, raison pour laquelle il est admis de porter un maka, sorte de pagne en coton qui préserve les baigneurs des regards indiscrets. Il suffit de se déshabiller au vestiaire correspondant. L’inscription « hommes » et « femmes » étant en kanji, il était difficile de savoir lequel nous correspondait. Papa Gnou poussa la première porte qu’il aperçut et se retrouva nez à nez avec une femme dans le plus simple appareil. Il battit en retraite et se réfugia dans l’autre vestiaire où se déshabillait le mari de la dame. Lorsque nous sortîmes vers l’onsen la dame nous ignora et descendit tranquillement dans l’eau chaude avec son conjoint.
L’aménagement des onsen de Takaragawa est assez enchanteur: la succession de piscines réalisées entièrement en pierres naturelles d’une profondeur de soixante centimètres permet de barboter joyeusement et confortablement.
Nous nous promîmes d’y retourner de grand matin