Vendredi 15 mai 2015
Le torrent qui coulait derrière l’hôtel laissa aux gnous la désagréable impression que la pluie continuait à inonder les abords de l’hôtel. Le soleil faisait pourtant de son mieux en tentant de traverser les rideaux avec quelques-uns de ses meilleurs rais.
Un paysage fantasmagorique s’offrit à nos yeux, lorsque nous ouvrîmes les volets: nous étions au pied d’une haine de montagnes don nous avions pu soupçonner l’existence la veille. La nature était verte à croquer.
Nous commençâmes par dévorer notre prima colazione puis nous sortîmes nos engins du garage. Bien vite, Milougnou demanda à Mc Gnou s’il était disposé à faire de la spéléologie auriculaire. L’épisode de Nouvelle-Zélande s’était reproduit et un morceau du bouchon de son oreille droite était resté coincé dans le conduit.
Mc Gnou ne crait ni la spéléologie, ni l’utilisation de son outillage de bord à des fins médicales. Il sortit sa pince anglée qui ne sert que dans de telles circonstances et se mit en devoir d’extraire le silicone récalcitrant, restaurant aussitôt les capacités acoustiques de Milougnou.
Fier comme Artaban il exhiba le corpus delicti afin d’immortaliser la scène.
Pendant cet intermède auditif, les autres gnous mettaient fin à leurs préparatifs. Ce faisant, Papa Gnou réalisa qu’il ne lui restait plus une seule goutte d’essence. Un siphonage de la nourrice de Charmingnou s’imposait, d’autant que le cours de l’essence sans plomb augmentait à vue d’oeil dans ce coin reculé des Alpes.
Lorsqu’un litre et demi furent extraits, Papa Gnou déversa le précieux liquide dans son réservoir et le démarrage de la troupe se fit imminent.
Nous passâmes plusieurs cols et furent enchantés de voir se mêler les nuages, la neige et la nature reverdissante.
Arrivés à Gretl am See (San Giuseppe sul Lago) nous fîmes notre pause de la mi-journée en ce lieu extrêmement fréquenté du sud Tirol où tongs et T-shirts semblent être l’uniforme du vulgum pecus.
Après notre halte digestive traditionnelle, nous poursuivîmes notre mouvement, échappant à nouveau à la police qui était fort bien embusquée et dont nous parvînmes à déjouer les tours pendables.
Nous arrivâmes finalement à notre étape vers 17 heures et repartîmes aussitôt visiter les environs après avoir consciencieusement déchargé nos mules.
Un paysage fantasmagorique s’offrit à nos yeux, lorsque nous ouvrîmes les volets: nous étions au pied d’une haine de montagnes don nous avions pu soupçonner l’existence la veille. La nature était verte à croquer.
Nous commençâmes par dévorer notre prima colazione puis nous sortîmes nos engins du garage. Bien vite, Milougnou demanda à Mc Gnou s’il était disposé à faire de la spéléologie auriculaire. L’épisode de Nouvelle-Zélande s’était reproduit et un morceau du bouchon de son oreille droite était resté coincé dans le conduit.
Mc Gnou ne crait ni la spéléologie, ni l’utilisation de son outillage de bord à des fins médicales. Il sortit sa pince anglée qui ne sert que dans de telles circonstances et se mit en devoir d’extraire le silicone récalcitrant, restaurant aussitôt les capacités acoustiques de Milougnou.
Fier comme Artaban il exhiba le corpus delicti afin d’immortaliser la scène.
Pendant cet intermède auditif, les autres gnous mettaient fin à leurs préparatifs. Ce faisant, Papa Gnou réalisa qu’il ne lui restait plus une seule goutte d’essence. Un siphonage de la nourrice de Charmingnou s’imposait, d’autant que le cours de l’essence sans plomb augmentait à vue d’oeil dans ce coin reculé des Alpes.
Lorsqu’un litre et demi furent extraits, Papa Gnou déversa le précieux liquide dans son réservoir et le démarrage de la troupe se fit imminent.
Nous passâmes plusieurs cols et furent enchantés de voir se mêler les nuages, la neige et la nature reverdissante.
Arrivés à Gretl am See (San Giuseppe sul Lago) nous fîmes notre pause de la mi-journée en ce lieu extrêmement fréquenté du sud Tirol où tongs et T-shirts semblent être l’uniforme du vulgum pecus.
Après notre halte digestive traditionnelle, nous poursuivîmes notre mouvement, échappant à nouveau à la police qui était fort bien embusquée et dont nous parvînmes à déjouer les tours pendables.
Nous arrivâmes finalement à notre étape vers 17 heures et repartîmes aussitôt visiter les environs après avoir consciencieusement déchargé nos mules.