Vendredi 2 juin 2017 Apt - Charols
Au petit matin, avant même que le coq du Lubéron ne chante, la bande de Gnous sortit de sa nocturne torpeur et s'affaira à sortir le mobilier de jardin près de la piscine pour y prendre le petit-déjeuner. Le sol du living de Philippe était jonché d'un matériel aussi motophile qu'hétéroclyte. Casques, cuirs, gants et bagages empêchaient de traverser le salon sans risque de se rompre les os.
Une fois le repas pris, Philippe nous montra sans précieuse BMW K1200 RS qui attendait tranquillement dans son atelier qu'il l'emmène sur les routes avoisinantes.
Papa Gnou lui proposa d'accompagner la troupe dans sa ballade de la journée. Il balbutia qu'il faudrait sortir sa machine mais se précipita aussitôt pour la sortir de son antre. Le seul mécontent de cette perspective était Garou qui saisit immédiatement la portée de l'opération: il resterait seul à la maison à attendre le retour de son maître. Il fit de nombreuses simagrées pour montrer sa désapprobation et se roula au pieds de son patron en refusant d'accepter son triste sort.
La moto de Philippe était aux anges: elle se jouait des courbes malgré son empattement de dragster et parvenait fort dignement à maintenir son rang parmi ses rivales.
La vallée de la Nesque fût la première découverte de la horde qui se faufila entre les nombreux cyclistes qui s'attaquaient à son parcours.
Arrivés à Sault, et avant de prendre congé de Philippe, les gnous partagèrent un déjeuner qui, pour n'être pas mémorable était au moins restaurateur.
Philippe prit la direction de ses pénates tandis que les 5 gnous se dirigèrent vers Charols.
Arrivés à Nyons, une anecdote épique se produisit au moment de la traversée de l'Eygues. Un pont de pierre très étroit le franchit et notre leader s'élança vers son dos d'âne, Arrivé au sommet, il se retrouva face à une gueuse manœuvrant un véhicule insignifiant avec une opiniâtreté inattendue. Dans l'impossibilité de croiser la contrevenante, Papa Gnou fût atterré de la voir se rapprocher dangereusement de lui. Il prit la couleur d'une gitane papier maïs et hurla avec force gestes: "Ca ne passe pas, c'est trop étroit".
Rien n'y fit: la gauloise ne daigna ni reculer ni s'arrêter et le chef des motards voyait le moment ou il serait précipité dans les eaux de la rivière avec sa fière monture. N'écoutant que son instinct de conservation, il fit un instant fi de sa pugnace détermination et commença à reculer, espérant que Milougnou, PetitGnou, Mc Gnou et Finougnou en fissent autant. Ce spectacle désopilant pour les spectateurs avait cependant laissé place à un minimum de sang-froid et la troupe se laissa doucement redescendre en marche arrière afin de laisser le passage à l'infâme quadricycle motorisé.
La rage de notre chef était immense; à peine le croisement effectué, il déchaîna ses 160 chevaux ce qui provoqua à la fois une accélération fulgurante et un vacarme assourdissant dont les falaises avoisinantes se firent aussitôt l'écho. Sans la technique moderne de l'antipatinage, le gnou et sa monture auraient été instantanément précipités dans les eaux tumultueuses qui s'écoulaient en contrebas.
Le reste du voyage se fit dans un calme plus relatif, la qualité du revêtement et la beauté du paysage n'incitant qu'a peu de retenue.
Pour une fois, nous arrivâmes à destination avant la vesprée, ce qui nous permit de profiter des lieux en nous baignant dans la superbe piscine à débordement de l’hôtel, avant de prendre le dîner al fresco.
Une fois le repas pris, Philippe nous montra sans précieuse BMW K1200 RS qui attendait tranquillement dans son atelier qu'il l'emmène sur les routes avoisinantes.
Papa Gnou lui proposa d'accompagner la troupe dans sa ballade de la journée. Il balbutia qu'il faudrait sortir sa machine mais se précipita aussitôt pour la sortir de son antre. Le seul mécontent de cette perspective était Garou qui saisit immédiatement la portée de l'opération: il resterait seul à la maison à attendre le retour de son maître. Il fit de nombreuses simagrées pour montrer sa désapprobation et se roula au pieds de son patron en refusant d'accepter son triste sort.
La moto de Philippe était aux anges: elle se jouait des courbes malgré son empattement de dragster et parvenait fort dignement à maintenir son rang parmi ses rivales.
La vallée de la Nesque fût la première découverte de la horde qui se faufila entre les nombreux cyclistes qui s'attaquaient à son parcours.
Arrivés à Sault, et avant de prendre congé de Philippe, les gnous partagèrent un déjeuner qui, pour n'être pas mémorable était au moins restaurateur.
Philippe prit la direction de ses pénates tandis que les 5 gnous se dirigèrent vers Charols.
Arrivés à Nyons, une anecdote épique se produisit au moment de la traversée de l'Eygues. Un pont de pierre très étroit le franchit et notre leader s'élança vers son dos d'âne, Arrivé au sommet, il se retrouva face à une gueuse manœuvrant un véhicule insignifiant avec une opiniâtreté inattendue. Dans l'impossibilité de croiser la contrevenante, Papa Gnou fût atterré de la voir se rapprocher dangereusement de lui. Il prit la couleur d'une gitane papier maïs et hurla avec force gestes: "Ca ne passe pas, c'est trop étroit".
Rien n'y fit: la gauloise ne daigna ni reculer ni s'arrêter et le chef des motards voyait le moment ou il serait précipité dans les eaux de la rivière avec sa fière monture. N'écoutant que son instinct de conservation, il fit un instant fi de sa pugnace détermination et commença à reculer, espérant que Milougnou, PetitGnou, Mc Gnou et Finougnou en fissent autant. Ce spectacle désopilant pour les spectateurs avait cependant laissé place à un minimum de sang-froid et la troupe se laissa doucement redescendre en marche arrière afin de laisser le passage à l'infâme quadricycle motorisé.
La rage de notre chef était immense; à peine le croisement effectué, il déchaîna ses 160 chevaux ce qui provoqua à la fois une accélération fulgurante et un vacarme assourdissant dont les falaises avoisinantes se firent aussitôt l'écho. Sans la technique moderne de l'antipatinage, le gnou et sa monture auraient été instantanément précipités dans les eaux tumultueuses qui s'écoulaient en contrebas.
Le reste du voyage se fit dans un calme plus relatif, la qualité du revêtement et la beauté du paysage n'incitant qu'a peu de retenue.
Pour une fois, nous arrivâmes à destination avant la vesprée, ce qui nous permit de profiter des lieux en nous baignant dans la superbe piscine à débordement de l’hôtel, avant de prendre le dîner al fresco.