Dimanche 26 mai 2019 - de Hakuba a Takaragawa
En ce jour d’élections européennes, nous avions un très beau parcours à accomplir, sous un ciel légèrement voilé.
Nous quittâmes Hakuba vers l’est afin de traverser la chaîne de montagne qui nous séparait de la vallée de Nagano qui doit sa célébrité au jeux olympiques d’hiver de 1998. Avec plus de deux millions d’âmes, nous ne voulions en aucun cas la traverser. Nous avons pu mesurer l’étendue de ces mégalopoles qui nécessitent des nerfs d’acier pour résister aux bouchons et à la chaleur, sans parler de la perte de temps. Plusieurs fois, nous avons dû nous résoudre à conduire comme des gaïjins, à l’ébahissement des automobilistes. Faufilages, dépassements intempestifs, démarrages en trombe et j’en passe. Les japonais ne manifestent aucun mécontentement mais leur étonnement est immense et leurs pensées sont imaginables. Depuis le début de notre séjour nous n’avons vu aucun dépassement, hormis les nôtres qui durent dépasser en une semaine ceux que les japonais font en un an.
Lorsqu’ils nous voient dans leurs rétroviseurs ils se rangent pour nous céder le passage.
Nous passâmes par le Nord de Nakano où nous achetâmes quelques provisions pour faire un pic-nic et rejoignâmes ensuite le massif qui accueille les installations de sports d’hiver. A Shiga Kogen, au bord d’un petit lac, nous fîmes halte et pûmes rafraîchir nos sabots dans l’eau. Nous étions à plus de mille mètres d’altitude et la température n’avait pas baissé. Avec 28 degrés, nous étions trempés dans nos cuirs.
Au col de Shibo Toge, nous nous retrouvâmes en plein ski, ce qui nous étonna à cette période avancée de l’année.
Une dameuse rassemblait la neige qui n’était pas encore fondue pour aménager un bout de piste exploitable.
Les vicissitudes des routes barrées nous heurtèrent à nouveau lorsque nous fûmes empêchés de poursuivre notre route vers l’est. Cette fois, il semble que l’enneigement était la cause de cette barrière.
Nous dûmes descendre vers le sud et poursuivre notre route par un itinéraire plus rapide et moins bucolique.
Nous arrivâmes finalement à notre destination juste à temps pour le repas et nous couchâmes sans prendre le temps d’un onsen, fourbus par la route, l’altitude et la chaleur.
Nous quittâmes Hakuba vers l’est afin de traverser la chaîne de montagne qui nous séparait de la vallée de Nagano qui doit sa célébrité au jeux olympiques d’hiver de 1998. Avec plus de deux millions d’âmes, nous ne voulions en aucun cas la traverser. Nous avons pu mesurer l’étendue de ces mégalopoles qui nécessitent des nerfs d’acier pour résister aux bouchons et à la chaleur, sans parler de la perte de temps. Plusieurs fois, nous avons dû nous résoudre à conduire comme des gaïjins, à l’ébahissement des automobilistes. Faufilages, dépassements intempestifs, démarrages en trombe et j’en passe. Les japonais ne manifestent aucun mécontentement mais leur étonnement est immense et leurs pensées sont imaginables. Depuis le début de notre séjour nous n’avons vu aucun dépassement, hormis les nôtres qui durent dépasser en une semaine ceux que les japonais font en un an.
Lorsqu’ils nous voient dans leurs rétroviseurs ils se rangent pour nous céder le passage.
Nous passâmes par le Nord de Nakano où nous achetâmes quelques provisions pour faire un pic-nic et rejoignâmes ensuite le massif qui accueille les installations de sports d’hiver. A Shiga Kogen, au bord d’un petit lac, nous fîmes halte et pûmes rafraîchir nos sabots dans l’eau. Nous étions à plus de mille mètres d’altitude et la température n’avait pas baissé. Avec 28 degrés, nous étions trempés dans nos cuirs.
Au col de Shibo Toge, nous nous retrouvâmes en plein ski, ce qui nous étonna à cette période avancée de l’année.
Une dameuse rassemblait la neige qui n’était pas encore fondue pour aménager un bout de piste exploitable.
Les vicissitudes des routes barrées nous heurtèrent à nouveau lorsque nous fûmes empêchés de poursuivre notre route vers l’est. Cette fois, il semble que l’enneigement était la cause de cette barrière.
Nous dûmes descendre vers le sud et poursuivre notre route par un itinéraire plus rapide et moins bucolique.
Nous arrivâmes finalement à notre destination juste à temps pour le repas et nous couchâmes sans prendre le temps d’un onsen, fourbus par la route, l’altitude et la chaleur.