Lundi 14 juin 2021 Oliena - Olbia - Genova
Dès l’aube, nous profitâmes de la lumière matinale sur l’Agroturismo Guthiddai. La cour intérieure, le jardin et le grand portail semblaient vouloir nous retenir sur ces lieux idylliques où nous avions passé deux nuits délicieuses.
Le départ était imminent: nous allions quitter les délices sardes, les aimables habitants, leur serviabilité et leur bonhomie qui furent pour nous une véritable découverte.
Mc Gnou mit la troupe en retard après avoir encodé dans son Garmin les points de passage de l’itinéraire révisé par Papa Gnou. Nous partîmes à 10 heures.
Le premier arrêt était prévu au Mont Ortobene culminant à plus de 950 mètres.
La température en plaine frisait déjà les 30 degrés et les pins de notre auberge prodiguaient aux gnous une ombre appréciée pendant qu’ils contrôlaient l’arrimage de leurs paquetages.
Nous nous élançâmes à l’assaut de Nuoro qui domine la vallée. La troupe se retrouva séparée par un premier incident. Milougnou fût dépassé par un local automobiliste qui lui fit comprendre que sa fonte gauche s’était ouverte et avait vomi son contenu sur la chaussée. Un autre quatromotoriste se rangea derrière lui et lui remit la sacoche qu’avait contenu la fonte défaillante. Il était très heureux de pouvoir rendre à Milou ce qui était à Milou afin qu’il soit remis aussitôt en possession de son bien. La fonte n’était pas indemne: elle avait frotté sur l’asphalte et accusait un trou de la taille de l’ongle d’un pouce en sa partie supérieure. Un morceau de tape américain colmata l’orifice et nous pûmes repartir d’un train sénatorial.
Nous entrâmes dans une pinède généreuse de sa fraîcheur, soulignée par l’altitude et fîmes halte devant l’église de saint Jean Gualberto. Bien que dominant les environs à 360 degrés, nous n’avions aucune vue: les pins nous empêchaient d’appréhender les merveilles environnantes. En redescendant, nous fîmes halte au belvédère afin de nous repaitre de l’impressionnant paysage qui s’étalait sous nos pieds.
Avec la descente revint la touffeur humide de la vallée et nous commençâmes à transpirer sérieusement alors que le thermomètre montait jusqu’à 34 degrés.
La proximité de la mer rafraîchit quelque peu l’atmosphère et nous nous mîmes en quête d’un lieu de repos. Mc Gnou partit en reconnaissance et revint avec la proposition de se reposer sur la plage à l’ombre des pins. PapaGnou qu’un jeûne quasi systématique de milieu de journée avait rendu un soupçon affamé précisa: nous voulons des gambas, des pâtes et de quoi nous lester les flancs.
On consulta Trip Advisor qui suggéra la taverne de plage il Miraggio à Sas Linnas siccas. Nous avions moins d’un kilomètre à parcourir.
Lorsque Papa Gnou vit la mer, il élança sa machine vers la plage, suivi dans sa roue par Charmingnou. Les autres se rendirent comme convenu à l’estaminet, demandèrent une table, commandèrent des boissons fraîches et trois plats de pâtes au fruits de mer. De longs moments s’écoulèrent avant que les deux mammifères marins manquants ne revinssent au bercail. L’immense plage devant la paillote accueillait à peine une demi-douzaine de groupes étendus sous leurs parasols pendant que nous nous restaurions.
Nos cafés déglutis, nous reprîmes la route dans l’espoir de trouver un autre havre de paix sur la route d’Olbia et du ferry qui nous attendaient de pied ferme.
Capo coda cavallo nous sembla l’emplacement idéal.
Cette jolie péninsule se termine par un village de vacances de rêve où les flots bleus le disputent au turquoise tandis que les îlots semblent parsemer la mer de leurs concrétions rocheuses.
De là-haut, nous jouissions d’un panorama de carte postale, digne des meilleurs magazines touristiques.
Charmingnou montra le lieu à sa gnoussette en vidéo afin qu’elle apprécie l’immense beauté de cette magnifique côte. Elle en profita pour lui demander de se procurer un médicament introuvable en Belgique. Voilà Charmingnou transformé en coursier de pharmacie avant d’embarquer pour la traversée.
Nous reprîmes la route et ralliâmes Olbia vers 18 heures après nous être perdus et retrouvés du Cap Ceraso.
L’aire d’embarquement était déserte et nous stationnâmes à proximité de la poupe où se trouvait la porte d’embarquement du navire.
Un zurichois nous donna toutes les informations à propos de son camping van Mercedes Vito. Il nous montra son coffre attaché sur la boule de remorquage avec 60 litres d’eau, ses bouteilles de gaz pour la cuisine, les meubles pliants le WC chimique etc. Une fois relevé, le toit Westfalia permettait de se tenir debout ou de loger deux personnes, mais il préférait déployer les sièges pour y dormir ce qu’il trouvait plus confortable. Il voyageait le plus clair de son temps avec sa femme, qui était enceinte et se disait fort satisfait de son acquisition. Ils n’avaient mangé que trois fois au restaurant en quinze jours, tant ils aimaient cuisiner à bord.
Le départ était imminent: nous allions quitter les délices sardes, les aimables habitants, leur serviabilité et leur bonhomie qui furent pour nous une véritable découverte.
Mc Gnou mit la troupe en retard après avoir encodé dans son Garmin les points de passage de l’itinéraire révisé par Papa Gnou. Nous partîmes à 10 heures.
Le premier arrêt était prévu au Mont Ortobene culminant à plus de 950 mètres.
La température en plaine frisait déjà les 30 degrés et les pins de notre auberge prodiguaient aux gnous une ombre appréciée pendant qu’ils contrôlaient l’arrimage de leurs paquetages.
Nous nous élançâmes à l’assaut de Nuoro qui domine la vallée. La troupe se retrouva séparée par un premier incident. Milougnou fût dépassé par un local automobiliste qui lui fit comprendre que sa fonte gauche s’était ouverte et avait vomi son contenu sur la chaussée. Un autre quatromotoriste se rangea derrière lui et lui remit la sacoche qu’avait contenu la fonte défaillante. Il était très heureux de pouvoir rendre à Milou ce qui était à Milou afin qu’il soit remis aussitôt en possession de son bien. La fonte n’était pas indemne: elle avait frotté sur l’asphalte et accusait un trou de la taille de l’ongle d’un pouce en sa partie supérieure. Un morceau de tape américain colmata l’orifice et nous pûmes repartir d’un train sénatorial.
Nous entrâmes dans une pinède généreuse de sa fraîcheur, soulignée par l’altitude et fîmes halte devant l’église de saint Jean Gualberto. Bien que dominant les environs à 360 degrés, nous n’avions aucune vue: les pins nous empêchaient d’appréhender les merveilles environnantes. En redescendant, nous fîmes halte au belvédère afin de nous repaitre de l’impressionnant paysage qui s’étalait sous nos pieds.
Avec la descente revint la touffeur humide de la vallée et nous commençâmes à transpirer sérieusement alors que le thermomètre montait jusqu’à 34 degrés.
La proximité de la mer rafraîchit quelque peu l’atmosphère et nous nous mîmes en quête d’un lieu de repos. Mc Gnou partit en reconnaissance et revint avec la proposition de se reposer sur la plage à l’ombre des pins. PapaGnou qu’un jeûne quasi systématique de milieu de journée avait rendu un soupçon affamé précisa: nous voulons des gambas, des pâtes et de quoi nous lester les flancs.
On consulta Trip Advisor qui suggéra la taverne de plage il Miraggio à Sas Linnas siccas. Nous avions moins d’un kilomètre à parcourir.
Lorsque Papa Gnou vit la mer, il élança sa machine vers la plage, suivi dans sa roue par Charmingnou. Les autres se rendirent comme convenu à l’estaminet, demandèrent une table, commandèrent des boissons fraîches et trois plats de pâtes au fruits de mer. De longs moments s’écoulèrent avant que les deux mammifères marins manquants ne revinssent au bercail. L’immense plage devant la paillote accueillait à peine une demi-douzaine de groupes étendus sous leurs parasols pendant que nous nous restaurions.
Nos cafés déglutis, nous reprîmes la route dans l’espoir de trouver un autre havre de paix sur la route d’Olbia et du ferry qui nous attendaient de pied ferme.
Capo coda cavallo nous sembla l’emplacement idéal.
Cette jolie péninsule se termine par un village de vacances de rêve où les flots bleus le disputent au turquoise tandis que les îlots semblent parsemer la mer de leurs concrétions rocheuses.
De là-haut, nous jouissions d’un panorama de carte postale, digne des meilleurs magazines touristiques.
Charmingnou montra le lieu à sa gnoussette en vidéo afin qu’elle apprécie l’immense beauté de cette magnifique côte. Elle en profita pour lui demander de se procurer un médicament introuvable en Belgique. Voilà Charmingnou transformé en coursier de pharmacie avant d’embarquer pour la traversée.
Nous reprîmes la route et ralliâmes Olbia vers 18 heures après nous être perdus et retrouvés du Cap Ceraso.
L’aire d’embarquement était déserte et nous stationnâmes à proximité de la poupe où se trouvait la porte d’embarquement du navire.
Un zurichois nous donna toutes les informations à propos de son camping van Mercedes Vito. Il nous montra son coffre attaché sur la boule de remorquage avec 60 litres d’eau, ses bouteilles de gaz pour la cuisine, les meubles pliants le WC chimique etc. Une fois relevé, le toit Westfalia permettait de se tenir debout ou de loger deux personnes, mais il préférait déployer les sièges pour y dormir ce qu’il trouvait plus confortable. Il voyageait le plus clair de son temps avec sa femme, qui était enceinte et se disait fort satisfait de son acquisition. Ils n’avaient mangé que trois fois au restaurant en quinze jours, tant ils aimaient cuisiner à bord.
Une fois le feu vert reçu, nous embarquâmes et nous traversâmes tout le bâtiment jusqu’à la proue où nous rangeâmes nos fidèles engins qui nous avaient emmenés sans fléchir à travers le pays sarde. La deuxième réparation de la chaîne de Petit Gnou avait été la bonne: les rivets posés sur le maillon de fermeture avaient tenu. Nous prîmes un apéritif au bar de la piscine sur le pont supérieur, jouissant des derniers rayons du soleil couchant dans le vacarme musical de tubes des années 90. Un goéland que la musique ne dérangeait pas se posa juste au-dessus de Charmingnou. Fort heureusement pour lui, il ne lâcha aucune bombe sur son chef! |