Jeudi de l'Ascension, 25 mai 2017: Bruxelles - Ventron
Pour cette nouvelle équipée, les Gnous se sont mis en tête de partir avec une partie de leur gynécée vers les plaines méridionales de la Gaule.
Quatre gnoussettes ont répondu à l'appel, à la condition exclusive que leur déplacement se fasse sous les auspices d'Icare: pas question de roder leurs sabots sur l'asphalte des reliefs alpins.
Elles profitèrent donc de la présence de Donald Trump à Bruxelles pour prendre la poudre d'escampette emportées à trente mille pieds par le souffle d'Eole.
Les Gnous quant à eux raclaient impatiemment le bitume dans l'attente de s'élancer sur les pentes des Ardennes, des Vosges, du Jura et des Alpes.
Le départ eut lieu le 25 mai à 8h30 à la station-service Esso de Wavre.
La première heure de mouvement se fit par l'E411, malgré le dégout profond qu'éprouvent les Gnous pour les itinéraires à voies multiples.
Le premier arrêt eut lieu à la barrière de Transinne ou un petit déjeuner frugal attendait les onguligrades: ils ne trouvèrent que quelques viennoiseries et des boissons chaudes pour refaire leurs forces.
Dans ces conditions extrêmes, les Gnous savent tirer le meilleur parti de la disette qui s'impose à eux en ruminant chaque bouchée à de nombreuses reprises afin d'en exprimer toute la substance nutritive. Cette opération, pour salvatrice qu'elle soit, a le grand inconvénient d'allonger sensiblement la durée des agapes, Le programme, long de 470 km se trouvait compromis dès la première heure.
Sur l'avisé conseil de Papa Gnou, Mc Gnou avait prévu de retrouver ses congénères au Fort de Douaumont sur le champ de bataille de Verdun. N'ayant rencontré aucune viennoiserie sur son chemin, il arriva ponctuellement à destination à 11 heures.
Ce n'est qu'une heure plus tard que Charmingnou lui enjoignit de le rejoindre à l'Ossuaire de Douaumont ou les Gnous avaient parqué leurs montures. Après une courte visite de ce haut lieu de la première guerre mondiale, Papa Gnous emmena ses acolytes à la tranchée des baionnettes qui lui avait laissé un mémorable souvenir d'enfance.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction de constater que les baionnettes, rongées par la rouille jusqu'à la garde, avaient totalement disparu sur moins d'un demis-siècle.
Dépités, mais le coeur néanmoins léger de quitter ce haut lieu de la stratégie militaire, la bande repartit en quête d'un proche paturage. Hélas, ce champ de Bataille regorge de villages disparus, de monuments et de cimetières mais manque cruellement d'auberges et d'estaminets. Il fallut descendre sur Verdun pour y découvrir sur une berge de la Meuse une petite terrasse suffisamment attirante en ce début d'après-midi. Six steaks tartares furent aussitôt commandés, mais n'arrivèrent qu'une heure plus tard ce qui épargna à la troupe une infâme séance de cannibalisme. Lorsqu'ils n'ont rien à se mettre sous la dent, les Gnous peuvent sombrer dans la plus glauque des extrémités.
Quatre heures ayant sonné au clocher, Papa Gnou rappela ses petits Gnous à l'ordre: 250 kilomètres nous séparaient encore de notre destination vosgienne: l'Hermitage du père Joseph.
Fourbus et éreintés mais enchantés d'être arrivés à bon port, Petit Gnou eut le mot de la fin: "Quoi qu'on fasse, nous sommes incapables d'arriver avant 19 heures"
Quatre gnoussettes ont répondu à l'appel, à la condition exclusive que leur déplacement se fasse sous les auspices d'Icare: pas question de roder leurs sabots sur l'asphalte des reliefs alpins.
Elles profitèrent donc de la présence de Donald Trump à Bruxelles pour prendre la poudre d'escampette emportées à trente mille pieds par le souffle d'Eole.
Les Gnous quant à eux raclaient impatiemment le bitume dans l'attente de s'élancer sur les pentes des Ardennes, des Vosges, du Jura et des Alpes.
Le départ eut lieu le 25 mai à 8h30 à la station-service Esso de Wavre.
La première heure de mouvement se fit par l'E411, malgré le dégout profond qu'éprouvent les Gnous pour les itinéraires à voies multiples.
Le premier arrêt eut lieu à la barrière de Transinne ou un petit déjeuner frugal attendait les onguligrades: ils ne trouvèrent que quelques viennoiseries et des boissons chaudes pour refaire leurs forces.
Dans ces conditions extrêmes, les Gnous savent tirer le meilleur parti de la disette qui s'impose à eux en ruminant chaque bouchée à de nombreuses reprises afin d'en exprimer toute la substance nutritive. Cette opération, pour salvatrice qu'elle soit, a le grand inconvénient d'allonger sensiblement la durée des agapes, Le programme, long de 470 km se trouvait compromis dès la première heure.
Sur l'avisé conseil de Papa Gnou, Mc Gnou avait prévu de retrouver ses congénères au Fort de Douaumont sur le champ de bataille de Verdun. N'ayant rencontré aucune viennoiserie sur son chemin, il arriva ponctuellement à destination à 11 heures.
Ce n'est qu'une heure plus tard que Charmingnou lui enjoignit de le rejoindre à l'Ossuaire de Douaumont ou les Gnous avaient parqué leurs montures. Après une courte visite de ce haut lieu de la première guerre mondiale, Papa Gnous emmena ses acolytes à la tranchée des baionnettes qui lui avait laissé un mémorable souvenir d'enfance.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction de constater que les baionnettes, rongées par la rouille jusqu'à la garde, avaient totalement disparu sur moins d'un demis-siècle.
Dépités, mais le coeur néanmoins léger de quitter ce haut lieu de la stratégie militaire, la bande repartit en quête d'un proche paturage. Hélas, ce champ de Bataille regorge de villages disparus, de monuments et de cimetières mais manque cruellement d'auberges et d'estaminets. Il fallut descendre sur Verdun pour y découvrir sur une berge de la Meuse une petite terrasse suffisamment attirante en ce début d'après-midi. Six steaks tartares furent aussitôt commandés, mais n'arrivèrent qu'une heure plus tard ce qui épargna à la troupe une infâme séance de cannibalisme. Lorsqu'ils n'ont rien à se mettre sous la dent, les Gnous peuvent sombrer dans la plus glauque des extrémités.
Quatre heures ayant sonné au clocher, Papa Gnou rappela ses petits Gnous à l'ordre: 250 kilomètres nous séparaient encore de notre destination vosgienne: l'Hermitage du père Joseph.
Fourbus et éreintés mais enchantés d'être arrivés à bon port, Petit Gnou eut le mot de la fin: "Quoi qu'on fasse, nous sommes incapables d'arriver avant 19 heures"