Samedi 24 mars 2018. La Gomera - La Palma sud
En ce 24ème jour de mars de l’an de grâce 2018, une étape de liaison figurait au programme. Il s’agissait de quitter Santiago pour San Sebastián de la Gomera et d’y prendre le bac pour La Palma.
On décida de faire un grand tour par l’ouest de Gomera avant de quitter cette île enchanteresse. Le temps clément et ensoleillé était d’excellente augure, et nous en profitâmes largement.
Les lacets et les virolos s’enchaînaient avec la précision d’un métronome. McGnou avait fort à faire car les gnous voulaient plus de souvenirs, et surtout d’excellentes photos d’action.
La GoPro chauffa fort, démontrant si besoin est que ce petit concentré de technologie pouvait immortaliser la plus anodine des scénes de pilotage.
Nous arrivâmes bien à temps au port afin de ne pas rater le dernier ferry supposé appareiller vers 13.25 h. L’obtention des billets fût assez complexe, car la semaine sainte avait commencé et les transhumances Canaries battaient son plein. Les difficultés s’enchainant, on annonça un retard de 30 à 45 minutes.
Pour ne pas voir nos os blanchir sur le port, nous décidâmes de nous rendre au Parador du Comte de la Gomera, afin de prendre un verre en regardant la baie de la ville. C’est d’ici que Christophe Colomb partit pour le nouveau monde.
Papa Gnou avait éliminé cet établissement de sa liste de courses car les lieux lui avaient semblé décrépis. Il s’avéra cependant que ce parador gagnait à être connu. Son joli patio et ses jardins surplombant port et mer étaient un régal pour le yeux. Nous commandâmes de l’eau plate, du jambon ibérico et des fromages insulaires. Ce léger en-cas nous permettrait de mettre à profit le temps de la traversée pour dormir. CharminGnou proposa à deux jolies jeunes filles qui se photographiaient mutuellement de les immortaliser ensemble, ce qui les plongea dans la béatitude.
L’intermède terminé, nous retournâmes au port afin de préparer notre départ.
Un représentant de la police portuaire dans l’exercice de ses fonctions s’intéressa à Papa Gnou et sa S 1000 RR en lui demanda son âge. L’intéressé répondit “66 ans”.
Comment osez vous conduire une telle bombe à votre âge, répondit le pandore. Elle est tellement puissante qu’elle est indomptable entre 10.000 et 14.000 tours et je sais de quoi je parle, car j’en possède également une.
Un charmant contrôleur nous informa de la situation en temps réel. Il fût dérangé par plusieurs jeunes gens qui lui demandaient “Do you speak English ?”
Il répondait invariablement “Si !”
Lorsqu’ils demandaient à quelle heure le bateau partait, il levait sentencieusement deux doigts en disant “À las dos”
Les jeunes gens se confondaient en remerciements dans la langue de Shaekespeare ou de Cervantes, et il conclut en a-parte : “Vous voyez comme ils apprécient mon anglais”
A 61 ans, je ne vais pas apprendre une langue étrangère, ajouta-t-il malicieusement.
La mer fût d’huile ce qui permit aux gnous de faire une petit somme à la proue du navire.
A notre débarquement à Santa Cruz de la Palma, Finougnou et Petit Gnou annoncèrent au groupe que cette journée les avait épuisés et qu’ils iraient prendre du repos au Parador de La Palma réservé pour les trois nuits suivantes.
Après avoir déposé leurs sacs, les 4 survivants décidèrent d’accomplir le programme du jour et de faire le tour méridional de l’île. Bien leur en prit car ils découvrirent des paysages inconnus à leurs yeux: des pinèdes à flanc de coteau sur fond de coucher de soleil et de coulées de lave noire, souvenir de l’éruption volcanique de 1971. Au phare de Fuencaliente, nous fîmes une pause qui nous permit de goûter à l’arrêt de ce paysage grandiose.
Nous rentrâmes à la nuit tombée ce qui n’est plus l’habitude des gnous en raison de leur grand âge.
On décida de faire un grand tour par l’ouest de Gomera avant de quitter cette île enchanteresse. Le temps clément et ensoleillé était d’excellente augure, et nous en profitâmes largement.
Les lacets et les virolos s’enchaînaient avec la précision d’un métronome. McGnou avait fort à faire car les gnous voulaient plus de souvenirs, et surtout d’excellentes photos d’action.
La GoPro chauffa fort, démontrant si besoin est que ce petit concentré de technologie pouvait immortaliser la plus anodine des scénes de pilotage.
Nous arrivâmes bien à temps au port afin de ne pas rater le dernier ferry supposé appareiller vers 13.25 h. L’obtention des billets fût assez complexe, car la semaine sainte avait commencé et les transhumances Canaries battaient son plein. Les difficultés s’enchainant, on annonça un retard de 30 à 45 minutes.
Pour ne pas voir nos os blanchir sur le port, nous décidâmes de nous rendre au Parador du Comte de la Gomera, afin de prendre un verre en regardant la baie de la ville. C’est d’ici que Christophe Colomb partit pour le nouveau monde.
Papa Gnou avait éliminé cet établissement de sa liste de courses car les lieux lui avaient semblé décrépis. Il s’avéra cependant que ce parador gagnait à être connu. Son joli patio et ses jardins surplombant port et mer étaient un régal pour le yeux. Nous commandâmes de l’eau plate, du jambon ibérico et des fromages insulaires. Ce léger en-cas nous permettrait de mettre à profit le temps de la traversée pour dormir. CharminGnou proposa à deux jolies jeunes filles qui se photographiaient mutuellement de les immortaliser ensemble, ce qui les plongea dans la béatitude.
L’intermède terminé, nous retournâmes au port afin de préparer notre départ.
Un représentant de la police portuaire dans l’exercice de ses fonctions s’intéressa à Papa Gnou et sa S 1000 RR en lui demanda son âge. L’intéressé répondit “66 ans”.
Comment osez vous conduire une telle bombe à votre âge, répondit le pandore. Elle est tellement puissante qu’elle est indomptable entre 10.000 et 14.000 tours et je sais de quoi je parle, car j’en possède également une.
Un charmant contrôleur nous informa de la situation en temps réel. Il fût dérangé par plusieurs jeunes gens qui lui demandaient “Do you speak English ?”
Il répondait invariablement “Si !”
Lorsqu’ils demandaient à quelle heure le bateau partait, il levait sentencieusement deux doigts en disant “À las dos”
Les jeunes gens se confondaient en remerciements dans la langue de Shaekespeare ou de Cervantes, et il conclut en a-parte : “Vous voyez comme ils apprécient mon anglais”
A 61 ans, je ne vais pas apprendre une langue étrangère, ajouta-t-il malicieusement.
La mer fût d’huile ce qui permit aux gnous de faire une petit somme à la proue du navire.
A notre débarquement à Santa Cruz de la Palma, Finougnou et Petit Gnou annoncèrent au groupe que cette journée les avait épuisés et qu’ils iraient prendre du repos au Parador de La Palma réservé pour les trois nuits suivantes.
Après avoir déposé leurs sacs, les 4 survivants décidèrent d’accomplir le programme du jour et de faire le tour méridional de l’île. Bien leur en prit car ils découvrirent des paysages inconnus à leurs yeux: des pinèdes à flanc de coteau sur fond de coucher de soleil et de coulées de lave noire, souvenir de l’éruption volcanique de 1971. Au phare de Fuencaliente, nous fîmes une pause qui nous permit de goûter à l’arrêt de ce paysage grandiose.
Nous rentrâmes à la nuit tombée ce qui n’est plus l’habitude des gnous en raison de leur grand âge.