Mercredi 13 mai 2015
Après un diner agréable mais peu raisonnable dans le seul restaurant ouvert de Cortina d’Ampezzo, nous étions revenus en taxi et nous étions couchés de bonne heure.
Le lendemain matin, le soleil à peine voilé nous réveilla de grand matin et nous chargeâmes aussitôt nos mules avant de prendre notre prima colazione.
La charolaise blanche meuglait toujours désespérément après son veau mais n’avait nullement endommagé la moto de Papa Gnou. La journée s’annonçait donc fort bien.
230 km au programme dont une étape de liaison : le périple serait court mais palpitant car les itinéraires retenus étaient aussi pentus qu’étroits.
Nos motos qui avaient piaffé toute la nuit s’élancèrent donc, sans la retenue que s’étaient imposés auparavant les deux gnous aux pneus lisses.
Les routes blanches se succédaient et le disputaient aux jaunes ou les manoeuvres de croisement s’avérèrent aussi délicates que celles de dépassement. Grâce à Dieu il n’y avait quasi âme qui vive dans ce paysage grandiose et luxuriant : la route nous appartenait. Seul le revêtement laissait quelque peu à désirer, suscitant nos suspensions et nos arrière-trains. Nous accumulions les dénivelés de près de 1.000 mètres en une poignée de minutes et reprenions de la hauteur avec autant d’entrain.
Charmingnou riait dans son casque, et nous nous amusions de concert.
Jamais nous ne fûmes époustouflés par autant de beauté.
Dans un village perdu répondant au doux nom de Tramontina da Sopra nous fîmes halte dans la trattoria « Chez Nicolas » qui maniait impeccablement le français ou nous dégustâmes quelques spécialités très locales comme le prosciutto de San Daniele qui ravit nos babines et nos palais. D’autres portèrent leur dévolu sur un tagliata de boeuf irlandais qui fit immédiatement date dans nos annales. Nos membres antérieurs
ayant été durement mis à contribution, nous couronnâmes le tout d’un semifreddo aussi délectable qu’aérien.
Le système de navigation de Papa Gnou ayant montré d’évidents signes de faiblesse, il chargea Mc Gnou de prendre la tête de la colonne.
S’égarant dans une épingle à cheveux, ce dernier s’aperçut que l’itinéraire alternatif proposé paraissait délectable. Il prit l’initiative de ne pas faire demi-tour ce qui emmena la harde dans un autre dédale de routes de montagne à peine praticables.
Le coupable dût faire amende honorable et implorer l’indulgence de ses pairs pour les avoir sciemment emmenés dans un environnement aussi hostile qu’inconfortable.
En début d’après-midi, les gnous arrivèrent à Buttrio ou un Château médiéval les attendait pour le bivouac.
Le lendemain matin, le soleil à peine voilé nous réveilla de grand matin et nous chargeâmes aussitôt nos mules avant de prendre notre prima colazione.
La charolaise blanche meuglait toujours désespérément après son veau mais n’avait nullement endommagé la moto de Papa Gnou. La journée s’annonçait donc fort bien.
230 km au programme dont une étape de liaison : le périple serait court mais palpitant car les itinéraires retenus étaient aussi pentus qu’étroits.
Nos motos qui avaient piaffé toute la nuit s’élancèrent donc, sans la retenue que s’étaient imposés auparavant les deux gnous aux pneus lisses.
Les routes blanches se succédaient et le disputaient aux jaunes ou les manoeuvres de croisement s’avérèrent aussi délicates que celles de dépassement. Grâce à Dieu il n’y avait quasi âme qui vive dans ce paysage grandiose et luxuriant : la route nous appartenait. Seul le revêtement laissait quelque peu à désirer, suscitant nos suspensions et nos arrière-trains. Nous accumulions les dénivelés de près de 1.000 mètres en une poignée de minutes et reprenions de la hauteur avec autant d’entrain.
Charmingnou riait dans son casque, et nous nous amusions de concert.
Jamais nous ne fûmes époustouflés par autant de beauté.
Dans un village perdu répondant au doux nom de Tramontina da Sopra nous fîmes halte dans la trattoria « Chez Nicolas » qui maniait impeccablement le français ou nous dégustâmes quelques spécialités très locales comme le prosciutto de San Daniele qui ravit nos babines et nos palais. D’autres portèrent leur dévolu sur un tagliata de boeuf irlandais qui fit immédiatement date dans nos annales. Nos membres antérieurs
ayant été durement mis à contribution, nous couronnâmes le tout d’un semifreddo aussi délectable qu’aérien.
Le système de navigation de Papa Gnou ayant montré d’évidents signes de faiblesse, il chargea Mc Gnou de prendre la tête de la colonne.
S’égarant dans une épingle à cheveux, ce dernier s’aperçut que l’itinéraire alternatif proposé paraissait délectable. Il prit l’initiative de ne pas faire demi-tour ce qui emmena la harde dans un autre dédale de routes de montagne à peine praticables.
Le coupable dût faire amende honorable et implorer l’indulgence de ses pairs pour les avoir sciemment emmenés dans un environnement aussi hostile qu’inconfortable.
En début d’après-midi, les gnous arrivèrent à Buttrio ou un Château médiéval les attendait pour le bivouac.