Jeudi 14 mai 2015
Le petit déjeuner fût pris sur la terrasse du Castello di Buttrio, les conditions météorologiques étant clémentes. On nous proposa des oeufs et quelques nourritures terrestres capables de nous aider à tenir jusqu’à midi. Le programme du jour étant léger, nous partîmes vers dix heures non sans prendre quelques mémorables clichés.
Nous nous engageâmes vers le nord, en direction de la frontière slovène. Après un début d’étape quelque peu monotone vint la pièce de résistance : nous attaquâmes en effet les Alpes de l’Est qui offrent une barrière naturelle entre l’Italie, la Slovénie et l’Autriche.
Les lacets faisaient place aux épingles et autres virolos si serrés que nous les prenions quasi à l’arrêt.
Notre première pause se prit dans une vallée slovénienne ou le barrage de la langue réduisit nos échanges avec la population locale à des jeux de mains. Papa Gnou, habitué à l’exercice, fraternisa rapidement avec un vieux paysan qui lui fit goûter de sa délicieuse eau de source.
Nous croisions un nombre incalculable de motos venant de toute l’Europe, démontrant que cette vallée perdue avait des attraits peu confidentiels. Certains véhicules historiques ne manquaient pas de charme.
D’autres, moins pacifiques rappelaient les époques noires de la deuxième guerre mondiale : seules manquaient les mitrailleuses pour équiper les affûts encore présents.
Nous nous vîmes bientôt confrontés à un dilemme cornélien : fallait-il prendre le chemin le plus court en repassant par l’Italie ou visiter l’unique parc naturel de Slovénie ?
Nous décidâmes de passer en Italie par le col de Predil et fîmes une pause au bord du lac éponymique.
Papa Gnou prit la température de l’eau et décida que son bain n’était pas à bonne température.
Nous décidâmes de diriger nos sabots vers un petit restaurant qui se trouvait de l’autre côté du lac.
Après 30 minutes d’attente, nous n’étions pas parvenus à commander quoi que ce soit et le restaurant se remplissait à vue d’oeil augurant d’un délai d’attente encore plus long.
Nos rumens amaigris criant famine, nous décidâmes de diriger nos pneus vers la Slovénie proche en quête de verts pâturages.
Nous trouvâmes à Bodec, haut lieu du ski slovène avant Tito, un schnell Imbiss servant des Wienerschnitzel qui calmèrent notre déchéance alimentaire. Papa Gnou toujours curieux partit inspecter un skidoo qui avait connu des ans l’irréparable outrage et finissait de rouiller dans l’herbe printanière à côté d’un Ratrac qui avait du auparavant rendre 50 ans de services en Autriche ou en Italie.
Notre halte suivante se passa près d’un torrent enjambé par un pont de singe assez rouillé qui surplombait les eaux turquoise de la moraine glaciaire.
En ancien para, Milougnou testa le viaduc aérien afin de contrôler s’il supporterait le poids de ses petits camarades, ne pouvant supporter l’idée qu’ils allassent voir l’eau torrentielle de trop près.
Nous terminâmes notre quart d’heure culturel par la visite de la chapelle construite en 1916 par les prisonniers russes à la mémoire de leurs 300 compatriotes emportés par une avalanche lors de la construction de cette magnifique route qui ne compte pas moins de 49 épingles à cheveux.
Notre épopée se termina par une averse torrentielle qui se déversa sur nos machines et transperça ceux de nos effets qui n’étaient pas parfaitement imperméables.
Arrivés en Autriche nous logeâmes sur le Weissensee qui offrait un régal de panorama pour les yeux.
Nous nous engageâmes vers le nord, en direction de la frontière slovène. Après un début d’étape quelque peu monotone vint la pièce de résistance : nous attaquâmes en effet les Alpes de l’Est qui offrent une barrière naturelle entre l’Italie, la Slovénie et l’Autriche.
Les lacets faisaient place aux épingles et autres virolos si serrés que nous les prenions quasi à l’arrêt.
Notre première pause se prit dans une vallée slovénienne ou le barrage de la langue réduisit nos échanges avec la population locale à des jeux de mains. Papa Gnou, habitué à l’exercice, fraternisa rapidement avec un vieux paysan qui lui fit goûter de sa délicieuse eau de source.
Nous croisions un nombre incalculable de motos venant de toute l’Europe, démontrant que cette vallée perdue avait des attraits peu confidentiels. Certains véhicules historiques ne manquaient pas de charme.
D’autres, moins pacifiques rappelaient les époques noires de la deuxième guerre mondiale : seules manquaient les mitrailleuses pour équiper les affûts encore présents.
Nous nous vîmes bientôt confrontés à un dilemme cornélien : fallait-il prendre le chemin le plus court en repassant par l’Italie ou visiter l’unique parc naturel de Slovénie ?
Nous décidâmes de passer en Italie par le col de Predil et fîmes une pause au bord du lac éponymique.
Papa Gnou prit la température de l’eau et décida que son bain n’était pas à bonne température.
Nous décidâmes de diriger nos sabots vers un petit restaurant qui se trouvait de l’autre côté du lac.
Après 30 minutes d’attente, nous n’étions pas parvenus à commander quoi que ce soit et le restaurant se remplissait à vue d’oeil augurant d’un délai d’attente encore plus long.
Nos rumens amaigris criant famine, nous décidâmes de diriger nos pneus vers la Slovénie proche en quête de verts pâturages.
Nous trouvâmes à Bodec, haut lieu du ski slovène avant Tito, un schnell Imbiss servant des Wienerschnitzel qui calmèrent notre déchéance alimentaire. Papa Gnou toujours curieux partit inspecter un skidoo qui avait connu des ans l’irréparable outrage et finissait de rouiller dans l’herbe printanière à côté d’un Ratrac qui avait du auparavant rendre 50 ans de services en Autriche ou en Italie.
Notre halte suivante se passa près d’un torrent enjambé par un pont de singe assez rouillé qui surplombait les eaux turquoise de la moraine glaciaire.
En ancien para, Milougnou testa le viaduc aérien afin de contrôler s’il supporterait le poids de ses petits camarades, ne pouvant supporter l’idée qu’ils allassent voir l’eau torrentielle de trop près.
Nous terminâmes notre quart d’heure culturel par la visite de la chapelle construite en 1916 par les prisonniers russes à la mémoire de leurs 300 compatriotes emportés par une avalanche lors de la construction de cette magnifique route qui ne compte pas moins de 49 épingles à cheveux.
Notre épopée se termina par une averse torrentielle qui se déversa sur nos machines et transperça ceux de nos effets qui n’étaient pas parfaitement imperméables.
Arrivés en Autriche nous logeâmes sur le Weissensee qui offrait un régal de panorama pour les yeux.