Vendredi 15 mai 2015
Pour notre dernier jour de voyage, les cieux nous furent cléments : le soleil qui brillait sur le lac de Molveno enchanta nos yeux et nous gravâmes son souvenir dans nos mémoires, tant sa beauté était idyllique.
Le très aimable garçon de restaurant qui nous avait servi le diner de la veille ne réapparut hélas pas, nous privant de son très soigné look d’iroquois satanique.
Pendant que les gnous s’affairaient à empaqueter leurs effets personnels, Milougnou consacra un oeil à admirer une dernière fois le paysage, et l’autre à prolonger sa léthargie nocturne.
Nous remîmes nos fontes sur nos machines, activâmes nos cylindres, fîmes vrombir nos pots d’échappement, et quittâmes ce lieu enchanteur non sans quelque regret.
Le programme de la journée, très complet, comprenait plusieurs alternatives. Nous devions d’abord traverser la très réputée station de sports d’hiver de Madonna di Campiglio. Nous fîmes une pause juste au-dessus, à Carolo Magno sous le regard attendri des montagnes qui nous entouraient.
Nous nous élançâmes ensuite vers le col du Tonale (1.883 m). Une course cycliste était organisée ce jour-là et des centaines d’afeccionados de la petite reine s’étaient attaqués à l’ascension pendant que des hordes de motards (trop) sportifs se précipitaient à contre sens vers la vallée.
Notre rythme ralentit énormément afin de dépasser les uns en croisant les autres en éliminant tout risque de collision.
Des voitures de police encadraient les motards, jouant le rôle de pace cars pour calmer les ardeurs des plus enragés.
Nous arrivâmes en sueur mais sans encombre au sommet, heureux de pouvoir relâcher quelque peu notre attention en jouissant de la nature et prendre un peu de vitamine D. Une fois redescendus, nous envisagions de passer le col du Gavia (2.621 m) pour rallier
Nous dûmes renoncer rapidement à ce projet, le col n’étant pas encore ouvert à cette période avançée de l’année.
Nous cherchâmes une alternative à la longue route de la vallée qui passait par Tirano. L’accès au col de Mortirolo nous donna l’occasion de traverser la chaîne de montagnes en collectionnnant les lacets que nous affectionnons tant.
Les vues les plus impressionnantes défilaient sous nos yeux pendant que le parcours mettait nos nerfs à rude épreuve : les dénivelés impressionnants nous forcaient à tourner à très bas régime sans mettre pied à terre. Pour la première fois, Finougnou transpira dans son casque malgré le volontarisme et l’efficacité de sa nouvelle GS qui se jouait somme toute très bien des éléments qui la défiaient.
Quelques quolibets fusèrent, ventant la maniabilité de sa machine en fustigeant la rigidité de sa précédente. Finougnou n’apprécia que très modérément les commentaires et défendit ses anciennes amours avec bec et ongles. Les gnous, fins psychologues changèrent aussitôt de sujet, laissant leur petit camarade à ses loyales illusions.
Une fois passé Bormio, une grande désillusion attendait les gnous : le col de Stelvio était fermé en raison d’une récente avalanche. Renseignements pris, le col de Foscagno (2.291 m) vers Livigno était ouvert.
Une vingtaine de kilomètres plus loin, nous nous retrouvâmes à un poste frontière ou des douaniers italiens contrôlaient leurs compatriotes qui venaient en sens inverse. Nous découvrîmes que la région de
Livigno jouissait d’un statut spécial ou accises et TVA ne sont pas d’application
Ne pouvant rester indifférents à tant de douceur fiscale, nous décidâmes une fois passé le col, de nous restaurer et de faire le plein.
Une coopérative agricole avec une jolie terrasse nous permit de goûter aux spécialités locales et de prendre un brin de soleil.
Cette luxuriante vallée offre des vues sensationnelles sur les montagnes avoisinantes.
Une fois nos estomacs emplis, nous reprîmes le guidon et nous dirigeâmes vers le lac avoisinant.
Une fois entrés dans la confédération voisine, nous nous arrêtâmes au péage du tunnel ou Charmingnou régla notre écot pendant que Finougnou prenait son mal en patience.
La chance nous souriait, car le tunnel à une seule voie était ouvert dans notre sens, nous épargnant contre toute attente l’épreuve de trente minutes de patience en plein soleil.
Une fois dans la vallée, Papa Gnou avisa un champ de pissenlits parfaitement avenant pour y faire son traditionnel petit somme digestif.
Après ce dernier intermède boudé par Mc Gnou et Charmingnou que la route n’avait pas fatigués, la bande reprit la route vers Pfunds afin de retrouver nos remorques et charger nos précieuses motos.
Milougnou et Finougnou profitèrent également de l’aubaine pour remettre idées et déjeuner en place.
C’est ainsi que se termina à Pfunds la première équipée des Gnous de 2015.
Merci à Papa Gnou pour cet excellent cru 2015 et bon rétablissement à Petit Gnou que nous espérons bien revoir avec nous pour notre très prochaine équipée.
Le très aimable garçon de restaurant qui nous avait servi le diner de la veille ne réapparut hélas pas, nous privant de son très soigné look d’iroquois satanique.
Pendant que les gnous s’affairaient à empaqueter leurs effets personnels, Milougnou consacra un oeil à admirer une dernière fois le paysage, et l’autre à prolonger sa léthargie nocturne.
Nous remîmes nos fontes sur nos machines, activâmes nos cylindres, fîmes vrombir nos pots d’échappement, et quittâmes ce lieu enchanteur non sans quelque regret.
Le programme de la journée, très complet, comprenait plusieurs alternatives. Nous devions d’abord traverser la très réputée station de sports d’hiver de Madonna di Campiglio. Nous fîmes une pause juste au-dessus, à Carolo Magno sous le regard attendri des montagnes qui nous entouraient.
Nous nous élançâmes ensuite vers le col du Tonale (1.883 m). Une course cycliste était organisée ce jour-là et des centaines d’afeccionados de la petite reine s’étaient attaqués à l’ascension pendant que des hordes de motards (trop) sportifs se précipitaient à contre sens vers la vallée.
Notre rythme ralentit énormément afin de dépasser les uns en croisant les autres en éliminant tout risque de collision.
Des voitures de police encadraient les motards, jouant le rôle de pace cars pour calmer les ardeurs des plus enragés.
Nous arrivâmes en sueur mais sans encombre au sommet, heureux de pouvoir relâcher quelque peu notre attention en jouissant de la nature et prendre un peu de vitamine D. Une fois redescendus, nous envisagions de passer le col du Gavia (2.621 m) pour rallier
Nous dûmes renoncer rapidement à ce projet, le col n’étant pas encore ouvert à cette période avançée de l’année.
Nous cherchâmes une alternative à la longue route de la vallée qui passait par Tirano. L’accès au col de Mortirolo nous donna l’occasion de traverser la chaîne de montagnes en collectionnnant les lacets que nous affectionnons tant.
Les vues les plus impressionnantes défilaient sous nos yeux pendant que le parcours mettait nos nerfs à rude épreuve : les dénivelés impressionnants nous forcaient à tourner à très bas régime sans mettre pied à terre. Pour la première fois, Finougnou transpira dans son casque malgré le volontarisme et l’efficacité de sa nouvelle GS qui se jouait somme toute très bien des éléments qui la défiaient.
Quelques quolibets fusèrent, ventant la maniabilité de sa machine en fustigeant la rigidité de sa précédente. Finougnou n’apprécia que très modérément les commentaires et défendit ses anciennes amours avec bec et ongles. Les gnous, fins psychologues changèrent aussitôt de sujet, laissant leur petit camarade à ses loyales illusions.
Une fois passé Bormio, une grande désillusion attendait les gnous : le col de Stelvio était fermé en raison d’une récente avalanche. Renseignements pris, le col de Foscagno (2.291 m) vers Livigno était ouvert.
Une vingtaine de kilomètres plus loin, nous nous retrouvâmes à un poste frontière ou des douaniers italiens contrôlaient leurs compatriotes qui venaient en sens inverse. Nous découvrîmes que la région de
Livigno jouissait d’un statut spécial ou accises et TVA ne sont pas d’application
Ne pouvant rester indifférents à tant de douceur fiscale, nous décidâmes une fois passé le col, de nous restaurer et de faire le plein.
Une coopérative agricole avec une jolie terrasse nous permit de goûter aux spécialités locales et de prendre un brin de soleil.
Cette luxuriante vallée offre des vues sensationnelles sur les montagnes avoisinantes.
Une fois nos estomacs emplis, nous reprîmes le guidon et nous dirigeâmes vers le lac avoisinant.
Une fois entrés dans la confédération voisine, nous nous arrêtâmes au péage du tunnel ou Charmingnou régla notre écot pendant que Finougnou prenait son mal en patience.
La chance nous souriait, car le tunnel à une seule voie était ouvert dans notre sens, nous épargnant contre toute attente l’épreuve de trente minutes de patience en plein soleil.
Une fois dans la vallée, Papa Gnou avisa un champ de pissenlits parfaitement avenant pour y faire son traditionnel petit somme digestif.
Après ce dernier intermède boudé par Mc Gnou et Charmingnou que la route n’avait pas fatigués, la bande reprit la route vers Pfunds afin de retrouver nos remorques et charger nos précieuses motos.
Milougnou et Finougnou profitèrent également de l’aubaine pour remettre idées et déjeuner en place.
C’est ainsi que se termina à Pfunds la première équipée des Gnous de 2015.
Merci à Papa Gnou pour cet excellent cru 2015 et bon rétablissement à Petit Gnou que nous espérons bien revoir avec nous pour notre très prochaine équipée.