Dimanche 26 juin 2016
Ringstad – Sortland - Sjovegan
Odin souriait ce matin à nos projets : le soleil brillait sur la mer lorsque nous empaquetâmes nos effets personnels et les chargeâmes sur nos mules.
Nous descendîmes à la salle à manger ou nous nous précipitâmes sur nos smartphones et le wifi de l’hôtel afin de découvrir sur lesgnous.com nos exploits de la veille.
Nous descendîmes à la salle à manger ou nous nous précipitâmes sur nos smartphones et le wifi de l’hôtel afin de découvrir sur lesgnous.com nos exploits de la veille.
Les gnous signalèrent à leur chef bien-aimé qu’ils désiraient que la journée se déroulât à une vitesse sub-carcérale. Notre leader feignit de ne comprendre ni le néologisme ni l’allusion et prit la tête de notre colonne avec un entrain exceptionnel.
Il se retrouva bientôt isolé et fit halte pour mettre fin à cette solitude que les gnous abhorrent par-dessus tout. Flairant la rébellion, il devint tout rouge dans son casque ce qui fût du plus mauvais effet avec l’orange de son enveloppe extérieure.
Quelques instants plus tard, lorsque ses congénères le rattrapèrent, il les exhorta à plus d’ardeur avec force gestes que tous ignorèrent et des cris qui firent l’effet de vulgaires borborygmes sur fond sonore de musique de casque pour les mieux équipés et de moteurs pétaradants pour les autres.
Papa Gnou n’est pas mauvais bougre : il se rappela l’épisode britannique du jeudi précédent (Vox populi, vox Dei) et la détermination des gnous lorsque – fait rarissime – une idée a trouvé son chemin jusqu’à leur cerveau reptilien et qu’elle en cherche désespérément la sortie.
Il décida donc d’adapter le rythme de sa monture à la lenteur soudaine de sa troupe : sa meilleure méthode consista à faire de nombreuses haltes. La première se fit sous la garde d'un élan bien signalé et la deuxième dans une prairie fort avenante avec vue sur mer mais à côté d’un tas de fumier.
Il se retrouva bientôt isolé et fit halte pour mettre fin à cette solitude que les gnous abhorrent par-dessus tout. Flairant la rébellion, il devint tout rouge dans son casque ce qui fût du plus mauvais effet avec l’orange de son enveloppe extérieure.
Quelques instants plus tard, lorsque ses congénères le rattrapèrent, il les exhorta à plus d’ardeur avec force gestes que tous ignorèrent et des cris qui firent l’effet de vulgaires borborygmes sur fond sonore de musique de casque pour les mieux équipés et de moteurs pétaradants pour les autres.
Papa Gnou n’est pas mauvais bougre : il se rappela l’épisode britannique du jeudi précédent (Vox populi, vox Dei) et la détermination des gnous lorsque – fait rarissime – une idée a trouvé son chemin jusqu’à leur cerveau reptilien et qu’elle en cherche désespérément la sortie.
Il décida donc d’adapter le rythme de sa monture à la lenteur soudaine de sa troupe : sa meilleure méthode consista à faire de nombreuses haltes. La première se fit sous la garde d'un élan bien signalé et la deuxième dans une prairie fort avenante avec vue sur mer mais à côté d’un tas de fumier.
Le déjeuner fût pris à l’ombre du pont de Sortland qui enjambe un bras de mer de près de 2 kilomètres.
S’en suivit une nouvelle sieste au bord de l’eau dans un environnement propice au gibier d’eau et aux onguligrades afro-scandinaves.
Nous arrivâmes par un grand soleil à Sjovegan ou nous fîmes la connaissance de Frida, un chiot de berger Bernois tout à fait trognon. Nous prîmes ensuite le repas sur la terrasse.
Pendant que nos fidèles destriers prenaient un repos nocturne bien mérité,
Papa Gnou et Mc Gnou veillèrent jusqu'aux petites heures afin d'admirer leur premier soleil de minuit.