Mardi 30 Mai 2017 Guerrevieille - Brégançon
Charmingnou avait contacté ses amis de longue date, Pierre et Suzanne, afin d’agrémenter notre séjour méridional de quelques virolos charmants dans l’arrière-pays.
La détermination des Gnous est infinie, mais leur courage l'est encore moins. La grande aiguille avait donc pris un demi tour de retard lorsque la horde s’ébranla à l’assaut des pinèdes et des oliveraies.
La GS rutilante de Pierre nous attendait de pneu ferme devant son charmant mas pendant que le couple s’affairait à nous préparer un rafraîchissement agrémenté de cerises du jardin.
Deux gorgées et cinq noyaux plus tard, nous nous élancions plus vifs que maures dans le massif éponyme. Le soleil dardait ses rayons et transformait nos tenues en étuves que le Manneken-Pis aurait volontiers choisies pour résidence.
Arrivés en face du fort de Brégançon les ongulés étaient extatiques: une plage immaculée et une mer turquoise tendaient leurs vagues de sable et d'eau limpide à leurs pieds malodorants et leurs tailles de guêpes. Il s'y précipitèrent avec délectation.
Les gnoussettes s’étaient embarquées dans leurs deux bouchonneuses de location pour rallier Brégançon au rythme infernal de gastéropodes en villégiature. Elles avaient prévu un léger pique-nique, composé de quelques produits sains et régionaux : saucissons secs et jambons affinés, pains aux olives et aux figues, triple ration de beurre et de fromages locaux, boissons fraîches, abricots et cerises.
Ayant avisé sur la plage une paillotte disposant d’un réfrigérateur, Papa Gnou compléta l'ordinaire d’un petit Magnum léger et onctueux qui nappa les parois de son gastre de crème glacée.
Les gnous enfilèrent ensuite leurs deuxièmes peaux afin d'attaquer derechef les courbes des reliefs.
L'astre solaire luisait haut dans le ciel et réduisait la nature à un oppressant silence que seul le rugissement de nos montures parvenaient à déchirer.
Nous fîmes halte à la Chartreuse de la Verne ou les Moniales de Bethléem ont à nouveau élu domicile, depuis qu'Annette Englebert a consacré ses efforts et sa fortune à restaurer ce haut lieu de la vie bucolique et monastique. Nous ne pûmes visiter l'édifice mais nous laissâmes enchanter par la splendeur du lieu.
Après un grand lemniscate de 153 Km, nous rentrâmes à 18 heures à Guerrevieille, à l'ébahissement de Petit Gnou qui constata ravi que les gnous étaient capables de rentrer avant le crépuscule. Un plongeon dans la piscine du domaine aiguisa l'appétit de la troupe pour honorer la succulente cène de nos épouses.
La détermination des Gnous est infinie, mais leur courage l'est encore moins. La grande aiguille avait donc pris un demi tour de retard lorsque la horde s’ébranla à l’assaut des pinèdes et des oliveraies.
La GS rutilante de Pierre nous attendait de pneu ferme devant son charmant mas pendant que le couple s’affairait à nous préparer un rafraîchissement agrémenté de cerises du jardin.
Deux gorgées et cinq noyaux plus tard, nous nous élancions plus vifs que maures dans le massif éponyme. Le soleil dardait ses rayons et transformait nos tenues en étuves que le Manneken-Pis aurait volontiers choisies pour résidence.
Arrivés en face du fort de Brégançon les ongulés étaient extatiques: une plage immaculée et une mer turquoise tendaient leurs vagues de sable et d'eau limpide à leurs pieds malodorants et leurs tailles de guêpes. Il s'y précipitèrent avec délectation.
Les gnoussettes s’étaient embarquées dans leurs deux bouchonneuses de location pour rallier Brégançon au rythme infernal de gastéropodes en villégiature. Elles avaient prévu un léger pique-nique, composé de quelques produits sains et régionaux : saucissons secs et jambons affinés, pains aux olives et aux figues, triple ration de beurre et de fromages locaux, boissons fraîches, abricots et cerises.
Ayant avisé sur la plage une paillotte disposant d’un réfrigérateur, Papa Gnou compléta l'ordinaire d’un petit Magnum léger et onctueux qui nappa les parois de son gastre de crème glacée.
Les gnous enfilèrent ensuite leurs deuxièmes peaux afin d'attaquer derechef les courbes des reliefs.
L'astre solaire luisait haut dans le ciel et réduisait la nature à un oppressant silence que seul le rugissement de nos montures parvenaient à déchirer.
Nous fîmes halte à la Chartreuse de la Verne ou les Moniales de Bethléem ont à nouveau élu domicile, depuis qu'Annette Englebert a consacré ses efforts et sa fortune à restaurer ce haut lieu de la vie bucolique et monastique. Nous ne pûmes visiter l'édifice mais nous laissâmes enchanter par la splendeur du lieu.
Après un grand lemniscate de 153 Km, nous rentrâmes à 18 heures à Guerrevieille, à l'ébahissement de Petit Gnou qui constata ravi que les gnous étaient capables de rentrer avant le crépuscule. Un plongeon dans la piscine du domaine aiguisa l'appétit de la troupe pour honorer la succulente cène de nos épouses.