18 juin 2024 Langweiler - Titisee
Nous avions fixé l‘heure du petit-déjeuner à 8.00 et nous retrouvâmes à l’heure dite pour notre première collation. Comme en général en Allemagne, provision rimait avec profusion et nous ne nous privâmes de rien.
A 9.00 h nos montures étaient sellées et prêtes pour le départ. Nous avions près de 370 km de lacets à abattre et aucun temps perdre. La route qui descend de l’Eiffel pour venir mourir dans le nord des Vosges était splendide. Calimoto sut en extraire la substantifique moelle pour provoquer notre extase à chaque tour de roue, d’autant que le temps sec et clément rendait notre évolution aussi confortable que plaisante. Nul doute que nous tirerions un parti exceptionnel d’un environnement aussi ineffable.
Un premier arrêt près du moulin de Waldmohr nous permit de nous débarrasser de nos cafés matinaux et de soulager nos organismes au bord de l’explosion.
Du côté de Zweibrücken, nous nous perdîmes un instant au le rond point devant le village outlet mais nous ressaisîmes aussitôt et reprîmes notre itinéraire.
Nous atterrîmes comme par enchantement en Gaule teutonne, sans avoir vu le moindre panneau signalant que nous avions rejoint le royaume des francs où nous retrouvâmes les colombages, les toits de tuiles plates et les villages pittoresques d’Alsace.
Nous traversâmes Wingen sans nous arrêter au musée Lalique et fîmes une pause restauratrice chez Nadine à Hattmatt. La cuisine étant simple mais copieuse, Papa Gnou arrondit la fin de son repas avec une boule de glace au chocolat et une montagne de Chantilly. Curieux d’assister à la confection de son dessert, il alla en cuisine pour inspecter le travail de la patronne. Il revint aux anges en s’exclamant: « Leur chantilly c’est de la vraie Debic comme chez nous! ». Son humeur était au zénith pour attaquer l’après-midi qui consistait à traverser la plaine du Rhin d’ouest en est. Un généreux platane de Schindratzheim nous offrit l’ombre de sa palme pour faire une légère sieste digestive légèrement à l’écart de l’itinéraire. Mc Gnou avait intimé l’ordre à Calimoto d’emprunter l’autoroute, mais le logiciel qui ne l’entendait pas de cette oreille dirigea nos sabots en ligne directe vers le centre de Strasbourg. Les gnous écumaient de rage, aussi rouges dans leurs casques qu’à l’extérieur. On alla de feu en feu, de rue en rue et de carrefour en carrefour; un supplice pour des ruminants rêvant de galops et de longues foulées.
Nous traversâmes le Rhin et nous retrouvâmes en Germaine ou Ettenheimweiler nous accueillit à ceps ouverts pour un nouveau repos au creux des sarments de Bade Wurtemberg.
Nous convînmes de faire une dernière sieste en altitude avant d’arriver à Titisee, but de notre journée. L’ascension de la forêt noire avait commencé: les courbes se creusaient, les vallées s’échancraient et le sommet semblait s’écarter inexorablement pendant que nous grimpions. Le rythme s’accélérait et les pilotes stimulaient de plus en plus les poignées de leurs montures qui n’en demandaient pas moins pour rugir de plaisir. Nous fîmes notre halte ultime au pied du mont Kandel où nous pûmes admirer la forêt à 360 degrés depuis la terrasse panoramique. L’apothéose de notre après-midi nous attendait lorsque nous redescendîmes dans la vallée et escaladâmes derechef pour arriver au lac de Titisee à 860 m d’altitude. L’Hotel Treschers baignait ses fondations dans le lac et nous envisagions notre soirée gastronomique sous les meilleures auspices.
Une déconvenue nous attendait en prenant nos quartiers: l’appartement réservé pour 4 personnes comprenait une chambre à deux lits et une avec un lite de 140. Mc Gnou avait pourtant précisé dans la langue de Goethe: « Des lits séparés »
On insista, on tempêta et on menaça: finalement, une chambre supplémentaire nous fût mise à disposition ce qui réjouit Papa Gnou qui ne pouvait envisager de se reposer dans la promiscuité et Petit Gnou qui se voyait dormir sur la moquette.
Le dîner fût pris sur la terrasse face au lac ce qui nous écarquilla les yeux de satisfaction.
A 9.00 h nos montures étaient sellées et prêtes pour le départ. Nous avions près de 370 km de lacets à abattre et aucun temps perdre. La route qui descend de l’Eiffel pour venir mourir dans le nord des Vosges était splendide. Calimoto sut en extraire la substantifique moelle pour provoquer notre extase à chaque tour de roue, d’autant que le temps sec et clément rendait notre évolution aussi confortable que plaisante. Nul doute que nous tirerions un parti exceptionnel d’un environnement aussi ineffable.
Un premier arrêt près du moulin de Waldmohr nous permit de nous débarrasser de nos cafés matinaux et de soulager nos organismes au bord de l’explosion.
Du côté de Zweibrücken, nous nous perdîmes un instant au le rond point devant le village outlet mais nous ressaisîmes aussitôt et reprîmes notre itinéraire.
Nous atterrîmes comme par enchantement en Gaule teutonne, sans avoir vu le moindre panneau signalant que nous avions rejoint le royaume des francs où nous retrouvâmes les colombages, les toits de tuiles plates et les villages pittoresques d’Alsace.
Nous traversâmes Wingen sans nous arrêter au musée Lalique et fîmes une pause restauratrice chez Nadine à Hattmatt. La cuisine étant simple mais copieuse, Papa Gnou arrondit la fin de son repas avec une boule de glace au chocolat et une montagne de Chantilly. Curieux d’assister à la confection de son dessert, il alla en cuisine pour inspecter le travail de la patronne. Il revint aux anges en s’exclamant: « Leur chantilly c’est de la vraie Debic comme chez nous! ». Son humeur était au zénith pour attaquer l’après-midi qui consistait à traverser la plaine du Rhin d’ouest en est. Un généreux platane de Schindratzheim nous offrit l’ombre de sa palme pour faire une légère sieste digestive légèrement à l’écart de l’itinéraire. Mc Gnou avait intimé l’ordre à Calimoto d’emprunter l’autoroute, mais le logiciel qui ne l’entendait pas de cette oreille dirigea nos sabots en ligne directe vers le centre de Strasbourg. Les gnous écumaient de rage, aussi rouges dans leurs casques qu’à l’extérieur. On alla de feu en feu, de rue en rue et de carrefour en carrefour; un supplice pour des ruminants rêvant de galops et de longues foulées.
Nous traversâmes le Rhin et nous retrouvâmes en Germaine ou Ettenheimweiler nous accueillit à ceps ouverts pour un nouveau repos au creux des sarments de Bade Wurtemberg.
Nous convînmes de faire une dernière sieste en altitude avant d’arriver à Titisee, but de notre journée. L’ascension de la forêt noire avait commencé: les courbes se creusaient, les vallées s’échancraient et le sommet semblait s’écarter inexorablement pendant que nous grimpions. Le rythme s’accélérait et les pilotes stimulaient de plus en plus les poignées de leurs montures qui n’en demandaient pas moins pour rugir de plaisir. Nous fîmes notre halte ultime au pied du mont Kandel où nous pûmes admirer la forêt à 360 degrés depuis la terrasse panoramique. L’apothéose de notre après-midi nous attendait lorsque nous redescendîmes dans la vallée et escaladâmes derechef pour arriver au lac de Titisee à 860 m d’altitude. L’Hotel Treschers baignait ses fondations dans le lac et nous envisagions notre soirée gastronomique sous les meilleures auspices.
Une déconvenue nous attendait en prenant nos quartiers: l’appartement réservé pour 4 personnes comprenait une chambre à deux lits et une avec un lite de 140. Mc Gnou avait pourtant précisé dans la langue de Goethe: « Des lits séparés »
On insista, on tempêta et on menaça: finalement, une chambre supplémentaire nous fût mise à disposition ce qui réjouit Papa Gnou qui ne pouvait envisager de se reposer dans la promiscuité et Petit Gnou qui se voyait dormir sur la moquette.
Le dîner fût pris sur la terrasse face au lac ce qui nous écarquilla les yeux de satisfaction.