Mardi 4 avril 2023 Andalgala - Fiambala
La nuit ayant été courte nous prîmes la route à 10 h sous la pluie derechef. Le ciel redevint plus clément vers Belen ou nous abreuvâmes nos montures et nous débarrassâmes de nos cafés matinaux.
L’étape de liaison dépassait à peine les 300 km et nous avions peu de péripéties en prévision. Nous déjeunâmes de portions pantagruéliques de Milanese à la Parilla de Tinogasta.
Arrivés à Fiambala, nous allâmes directement aux thermes pour nous enquérir des conditions d’accès. On nous signala que les billets s’achetaient exclusivement à l’office du tourisme dans le centre ville et qu’il y avait trois créneaux disponibles: matin, après-midi et soirée. Nous choisîmes la dernière option et allâmes acheter nos tickets. Pour faire honneur à Papa Gnou qui nous manque cruellement, McGnou fit prendre deux sens uniques à la petite colonne. A distance, un policier nous fit signe de ne pas avancer. Nous rebroussâmes chemin et ne réapparûmes pas avec nos casques orange. C’est à pied que McGnou alla acheter les précieux laisser-passer pour ne pas que le pandore ne lui fasse de commentaire désobligeant.
A l’hôtel Abaucan, nous sous enquîmes des heures des repas car les thermes ferment à minuit trente.
Après le dîner, nous retournâmes donc aux sources d’eau chaude et découvrîmes une petite vallée étroite composée de multiples bassins qui cascadaient de l’un dans l’autre. L’ensemble était bien conçu et nous rappelait les onsen ainsi que Pamukkale.
La lune, presque pleine, brillait sur les rochers avoisinants; malgré une altitude de 1.700 mètres, la température était de 20 degrés.
Après être remontés peu à peu d’un bassin dans l’autre, nous étions passés de 30 à 45 degrés.
Il était à nouveau près de minuit lorsque nous rentrâmes heureux, vivifiés et fourbus à l’hôtel Abaucan.